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La finale de la Copa del Rey à La Cartuja a vu Jules Koundé ouvrir un nouveau chapitre pour le FC Barcelone en dominant le Real Madrid, un duel chargé d’intensité et d’émotions. Ce match a marqué la fin d’un cycle pour le club madrilène et l’émergence d’une génération prometteuse côté catalan, portée par la jeunesse et la passion.
Un envol maîtrisé de Koundé face au Real Madrid
Contrairement au mythe d’Icare, l’ascension de Jules Koundé ne s’est pas terminée en chute. Sous le ciel andalou de La Cartuja, il a déployé ses ailes avec la maîtrise d’un dieu du feu, animant le jeu barcelonais avec un mélange de fierté et de rage. Ce feu intérieur a permis au Barça de mettre à rude épreuve le Real Madrid, pourtant considéré comme le meilleur dans le chaos et la résilience.
Le match a révélé un Barça armé d’un modèle clair, d’outils adaptés et de la fougue d’une équipe en pleine renaissance, prête à conquérir de nouveaux sommets. Cette victoire (3-2) symbolise le début d’un cycle nouveau, incarné notamment par la connexion prometteuse entre Cubarsí, Lamine Yamal et Pedri, jeunes talents qui ont inscrit le premier grand titre de leur génération après une Supercoupe réussie.
Le Real Madrid à la croisée des chemins
Pour le Real Madrid, cette défaite marque la fin d’une ère sous Carlo Ancelotti, comparé à un général romain fatigué malgré les honneurs des dernières batailles. Florentino Pérez doit désormais prendre des décisions stratégiques cruciales, avec Xabi Alonso en ligne de mire pour une possible reconstruction, à l’image de ce qu’Hansi Flick a entrepris récemment avec le Barça.
Malgré l’arrivée de Dani Olmo, le club madrilène doit impérativement se concentrer sur ses forces internes et ne pas se laisser distraire par les polémiques arbitrales qui ont émaillé la rencontre. Le changement de système, du 4-3-3 au 4-1-4-1, mis en place en raison de l’absence de Mbappé, n’a pas porté ses fruits, illustrant la nécessité d’une révision tactique plus profonde.
Mbappé absent, un impact majeur
L’absence de Kylian Mbappé, blessé, a pesé lourdement sur la composition madrilène. Entré en seconde période, il a tenté de dynamiser une équipe en difficulté, mais le temps était compté et le Real Madrid jouait déjà le rôle du défiant face à un Barça dominant.
Cette absence a poussé Ancelotti à repositionner ses joueurs, avec Tchouaméni en pivot et Vinicius en pointe, mais cette formule inhabituellement prudente n’a pas permis au Real de s’imposer face à une équipe catalane bien en place tactiquement.
Le Barça impose son rythme et sa jeunesse
Ferran Torres, titularisé en lieu et place de Lewandowski, et Gerard Martín sur le côté gauche du Barça ont répondu présent face à la pression madrilène. Leurs performances, combinées à une défense solide où Koundé a brillé, ont permis au club blaugrana d’imposer un jeu vertical et dynamique.
La montée de Lamine Yamal, véritable révélation, a été décisive. Sa capacité à casser les lignes en tandem avec Cubarsí et à trouver Pedri pour l’ouverture du score a témoigné du potentiel de cette jeune génération, qui mêle leadership, endurance et créativité.
Une pression constante et une détermination sans faille
Malgré une entame difficile, le Real Madrid a tenté de réagir, notamment après l’entrée de Mbappé, Arda Güler et Modric. Les Blancs ont réussi à réduire l’écart sur coup franc grâce à Tchouaméni, mais ont laissé Ferran Torres inscrire un but isolé, symbole du regain barcelonais.
Une scène controversée s’est déroulée en fin de match, avec un penalty annulé après visionnage vidéo, alimentant les tensions dans une atmosphère électrique au stade.
Koundé, l’homme décisif de la prolongation
Au début de la prolongation, le match s’est équilibré, mais c’est finalement Koundé qui a fait la différence en profitant d’une erreur de Modric pour marquer un but crucial. Son sang-froid et sa détermination ont transcendé le Barça, lui permettant de traverser ce « ciel » brûlant sans dommage, tandis que le Real Madrid sombrait peu à peu.