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Plusieurs agences et médias rapportent que la Russie accuse Kiev d’avoir lancé des drones contre la résidence officielle du président Vladimir Poutine dans la région de Novgorod, au nord-ouest du pays. Moscou affirme que 91 drones ont été utilisés lors d’une attaque terroriste et avertit que la position de la Russie dans les négociations avec les États-Unis pourrait être révisée. Kyiv nie toute implication et parle d’une manipulation destinée à préparer de nouvelles frappes et à saboter les efforts diplomatiques. Ces déclarations interviennent à un moment où les négociations entre Moscou et Washington restent fragiles et où les échanges entre Kyiv et ses alliés se multiplient autour des garanties de sécurité et d’une éventuelle présence internationale.
Accusations russes et détails des attaques revendiquées
Le lundi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré sur Telegram que « le régime de Kiev a lancé une attaque terroriste utilisant 91 drones contre la résidence d’État du président » Vladimir Poutine, dans la région de Novgorod, et il a averti que des « représailles » pourraient suivre et affirmant que « la position de la Russie sera révisée » si Kiev ne se retire pas du processus de négociations avec les États-Unis. Selon Lavrov, tous les drones avaient été interceptés.

Réactions et démentis des autorités ukrainiennes
Volodymyr Zelensky a répliqué en qualifiant ces accusations de « mensonges » et a déclaré lors d’un échange virtuel avec des journalistes: « Encore un mensonge de la Fédération de Russie ». Il a ajouté que Moscou « prépare simplement le terrain pour mener des frappes, probablement sur la capitale et probablement sur des bâtiments gouvernementaux » et a dénoncé des tentatives de saper les efforts diplomatiques entre Kyiv et Washington.

Contexte et implications diplomatiques
Ces accusations interviennent dans un contexte de pourparlers entre Moscou et Washington sur le règlement du conflit. Selon les dépêches, des échanges téléphoniques entre les présidents russe et américain ont eu lieu pour faire avancer les discussions, et une nouvelle mouture du plan américain sur la sécurité et les garanties a été évoquée. Le plan proposerait un gel de la ligne de front sans solution immédiate et abandonnerait deux exigences clés du Kremlin: le retrait des soldats ukrainiens de Donetsk et l’engagement de non-adhésion à l’Otan. À Kiev, des habitants expriment un certain scepticisme sur les garanties promises et sur l’issue des pourparlers. Par ailleurs, Zelensky a indiqué que la question territoriale et celle de la sécurité nucléaire restaient des points non résolus. Des responsables ukrainiens et leurs alliés appellent au calme et à la poursuite des discussions afin d’éviter une escalade.