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À deux mois de la répétition de l’élection présidentielle en Roumanie, la commission électorale a rejeté la candidature du politicien prorusse Calin Georgescu. Cette décision, prise par 10 voix contre 4, n’est pas encore définitive, car une contestation est attendue devant la Cour constitutionnelle.
Réactions des partisans de Georgescu
Suite à l’annonce de la décision, des partisans en colère de Georgescu ont brisé les barrières de police devant le siège de la commission électorale. Le politicien d’extrême droite avait surpris en remportant le premier tour de l’élection présidentielle le 24 novembre de l’année dernière. Cependant, la Cour constitutionnelle a annulé cette première ronde en raison de violations des règles de financement des campagnes. Le second tour est désormais fixé au 4 mai.
Motifs du rejet de la candidature
Georgescu avait déposé sa candidature vendredi avec 324 000 signatures de soutien, alors que 200 000 étaient nécessaires selon la loi. Cependant, jusqu’à dimanche après-midi, la commission avait reçu 1 200 oppositions à sa candidature. La commission a justifié son rejet par des documents jugés incomplets, sans que les accusations criminelles portées contre lui n’aient influencé sa décision.
Enquête criminelle en cours
La semaine dernière, la justice roumaine a ouvert une enquête criminelle contre Georgescu. Il fait face à des accusations telles que l’incitation à des actes contraires à l’ordre constitutionnel, des informations mensongères concernant le financement de sa campagne et la création d’une organisation fasciste et antisémite. Georgescu conteste ces accusations et est actuellement en liberté sous conditions.