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La cour administrative rétablit Imed Daimi dans la course présidentielle

by Sara
La cour administrative rétablit Imed Daimi dans la course présidentielle

La cour administrative rétablit Imed Daimi dans la course présidentielle

La cour administrative en Tunisie a annoncé ce vendredi la réintégration d’Imed Daimi, ancien conseiller du président Moncef Marzouki, dans la course présidentielle prévue pour le 6 octobre prochain. Cela porte à six le nombre de candidats dans cette élection.

Contexte juridique

Imed Daimi, âgé de 54 ans, avait été écarté lors de la première phase des recours juridiques. Cependant, la cour a accepté son recours en appel « tant sur la forme que sur le fond », comme le précise le communiqué de la cour. Ce jugement doit néanmoins être confirmé par l’instance électorale qui se réunira la semaine prochaine pour établir la liste finale des candidats.

Révisions des candidatures

Depuis le début de la semaine, l’instance électorale a déjà accepté deux autres recours : l’un émanant de l’ancien ministre Monzar Znaidi et l’autre de Abdul Latif Mekki, un ancien cadre du Mouvement Ennahdha et un ardent opposant au président Kais Saied.

Le rôle d’Imed Daimi

Imed Daimi est également vice-président du Parti « Al-Harak », dirigé par l’ancien président Moncef Marzouki, et il est connu pour ses critiques acerbes des politiques de Kais Saied.

Vers une liste définitive

La cour administrative a ainsi examiné toutes les contestations soumises, ce qui oblige l’instance électorale à publier la liste définitive des candidats pour l’élection présidentielle. En réaction aux décisions de la cour, Farouk Bouaskar, président de l’instance supérieure indépendante pour les élections, a déclaré lors d’interviews avec les médias locaux que « le conseil de l’instance se réunira pour examiner ces décisions et leurs motivations, ainsi que pour prendre une décision concernant la liste finale, en tenant compte de condamnations pénales liées à de potentielles falsifications de parrainages ».

Situation électorale actuelle

Le 10 août dernier, cette instance électorale avait annoncé qu’elle n’avait validé que les candidatures de trois candidats, dont le président en fonction, Kais Saied, qui a été élu démocratiquement en 2019, avant de se voir attribuer des pouvoirs étendus à l’été 2021, ce qui a suscité des accusations le visant de mener le pays vers un « dérive autoritaire ».

De plus, l’instance a également validé la candidature de Zouhair El Ghazawi, président du Parti « Mouvement du peuple » (coup), qui a soutenu les décisions de Saied pour concentrer les pouvoirs à l’été 2021. Elle a également accepté la candidature de l’homme d’affaires et ancien député Ali Zenmali, dont le parti est poursuivi en justice pour des accusations de « falsification » de signatures de parrainages.

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