La France s’est prononcée sur les récentes tentatives d’ingérence autour du Groenland, territoire autonome danois considéré comme une zone d’influence stratégique. Des responsables français et européens rappellent que le Groenland n’est pas à vendre et que la solution passe par le dialogue et le respect du cadre international. Le Danemark a convoqué le chargé d’affaires américain pour obtenir des explications, et Paris a soutenu le Danemark et le peuple groenlandais, avec la promesse d’une coopération renforcée sur ce sujet délicat, notamment via une cartographie des ressources du sous-sol. Lors de sa visite à Nuuk, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a réaffirmé cette position, en insistant sur une solidarité européenne et sur le fait que « Le Groenland n’est pas à prendre. Le Groenland n’est pas à vendre », a-t-il ajouté.
La France dénonce les ingérences et soutient le Danemark
La France a jugé inacceptables et irrespectueuses les récentes manœuvres d’ingérence au Groenland, rappelant que « Les manœuvres récentes sont inacceptables et irrespectueuses. On ne reconstruit pas la grandeur d’une nation sur la servitude de ses voisins et de ses alliés. Ni sur la projection d’une domination continentale ou hémisphérique ».
Barrot a déclaré que sa visite à Nuuk visait à « adresser un message de solidarité européenne et de soutien de la France à l’égard du Danemark, du Groenland et du peuple groenlandais ». Le texte rappelle aussi que « Le Groenland n’est pas à vendre » et que la question est au cœur des échanges diplomatiques après que des informations ont émergé indiquant que des opérateurs américains auraient mené des actions d’influence autour de l’île.
« Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des États-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer », selon les sources. Le Groenland, soutenu par sa tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et a affirmé son droit de décider seul de son avenir. Une mission française se rendra prochainement à Nuuk pour établir les bases de cette coopération avec nos amis.
Cartographie des ressources et perspective de coopération
Territoire autonome du Danemark grand comme quatre fois la France et recouvert à 80 % de glaces, le Groenland attire les regards pour ses hypothétiques ressources minières. Le ministre a annoncé que la France et le Groenland allaient « travailler ensemble à un projet de cartographie des ressources du sous-sol du Groenland ». « Une mission française se rendra prochainement à Nuuk pour établir les bases de cette coopération avec nos amis », a-t-il ajouté, selon les sources.
Selon les déclarations officielles, cette coopération vise à établir un cadre commun et à éclairer les choix stratégiques concernant l’environnement et l’économie locale, tout en respectant la souveraineté groenlandaise et le cadre international. Les informations précisent que le Groenland a réitéré qu’il ne serait pas à vendre et qu’il restera maître de son avenir.
En parallèle, les sources décrivent une tonalité mesurée, axée sur le dialogue et la coopération plutôt que sur l’escalade, dans un contexte où les tensions autour de l’Arctique s’intensifient.