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La France a récemment renoué le dialogue avec la Syrie en rencontrant son nouveau dirigeant, Ahmad al-Chareh. Cette rencontre, qui s’est tenue à 4 000 km de Paris, a été orchestrée par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en collaboration avec son homologue allemande. Les deux ministres ont souligné l’importance d’une transition pacifique et inclusive pour l’avenir du pays.
Un nouveau chapitre diplomatique
Jean-Noël Barrot a rencontré Ahmad al-Chareh, le nouvel homme fort de la Syrie et chef du groupe islamiste radical HTS. Il s’agit de la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad que des représentants de deux puissances occidentales se déplacent pour engager un dialogue avec le nouveau pouvoir syrien.
Retour de la France à Damas
Ce déplacement marque le retour de la France à Damas après treize ans d’absence. Lors de sa visite, le ministre a également inspecté l’ambassade française abandonnée. Toutefois, la réouverture de cette ambassade et le rétablissement des relations diplomatiques dépendront de certaines conditions. L’objectif principal est de déterminer comment les nouveaux dirigeants islamistes vont gérer le pays.
Les attentes des Occidentaux
Les Occidentaux espèrent qu’aucune prison comme celle de Saidnaya, symbole de la terreur du régime précédent, ne sera jamais rétablie. Les actions des nouveaux dirigeants seront scrutées de près. Michel Fayad, géopolitologue à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles, affirme : « Si vous respectez la liberté, il faut être réellement inclusif, intégrer tous les partis et toutes les confessions religieuses. »