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La Commission fédérale du commerce (FTC) des États-Unis envisage de lever les restrictions imposées aux dirigeants de Chevron et Exxon Mobil, qui avaient été instaurées par l’administration Biden lors de l’acquisition de deux autres producteurs de pétrole.
Contexte des Restrictions
En 2022, Exxon a acquis Pioneer Natural Resources pour un montant de 56 milliards d’euros. Dans le cadre de cette transaction, Exxon s’était engagé à empêcher l’ancien PDG de Pioneer, Scott Sheffield, de faire partie de son conseil d’administration. De son côté, Chevron a accepté d’acheter Hess pour 49 milliards d’euros, sous réserve d’une condition similaire interdisant à John Hess, le PDG de cette compagnie, de rejoindre son conseil.
Demande de Révision des Interdictions
Vendredi, la FTC a annoncé qu’elle recherchait des avis publics sur les pétitions déposées par Sheffield, Chevron et Hess Corp, visant à annuler ces interdictions. Un porte-parole de Chevron a déclaré : « M. Hess est un leader respecté dans l’industrie, et notre conseil bénéficierait de son expérience internationale, de ses relations et de son expertise. »
Réaction aux Accusations
Les deux dirigeants concernés, John Hess et Scott Sheffield, ont nié les allégations selon lesquelles ils auraient coordonné des actions avec l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Un représentant de Hess Corp a qualifié les préoccupations soulevées par la FTC de « totalement infondées ».
Votes au sein de la FTC
Le président de la FTC, Andrew Ferguson, ainsi que la commissaire républicaine Melissa Holyoak, ont voté contre les accords, arguant qu’ils dépassaient l’autorité de l’agence. Les acquisitions par Exxon et Chevron avaient été approuvées par la FTC sous la présidence de Lina Khan, avec comme condition la non-implication des deux dirigeants dans les conseils d’administration.
Détails des Acquisitions
Exxon, le premier producteur de pétrole aux États-Unis, a acquis Pioneer pour un montant de 56 milliards d’euros. L’acquisition de Hess par Chevron, évaluée à 49 milliards d’euros, est actuellement soumise à des procédures d’arbitrage liées à des droits de préemption potentiels concernant la participation de Hess dans le riche bloc pétrolier de Stabroek en Guyane.