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La lutte d’un photographe à Gaza : entre destruction et silence

by Sara
La lutte d'un photographe à Gaza : entre destruction et silence
Palestine

La lutte d’un photographe à Gaza : entre destruction et silence

Le photographe Ali Jadallah, âgé de 35 ans, n’a pas échappé aux horreurs de la guerre israélienne continue sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Cette guerre lui a coûté sa famille et détruit son domicile, le contraignant à faire face à la souffrance du déplacement et de l’errance, au milieu d’une grave pénurie d’eau, de nourriture et de soins médicaux.

Un témoin de la tragédie

Depuis 15 mois de conflit meurtrier, Jadallah a utilisé son appareil photo pour être le témoin de cette tragédie, transmettant la souffrance des habitants de Gaza au monde entier. Il raconte également la douleur des journalistes, qui ne sont pas épargnés par les attaques israéliennes, où des crimes atroces sont commis pour tenter d’étouffer leur voix au sein de ce territoire assiégé.

Perte et douleur

Il est important de noter que Jadallah a perdu de nombreux membres de sa famille, y compris son père et quatre de ses frères, lors d’un bombardement israélien qui a frappé leur maison dans le nord de Gaza le 11 octobre 2023. Il déclare : « J’ai couvert plusieurs guerres à Gaza et exercé la photographie dans divers domaines, mais cette guerre est différente. C’est une guerre d’extermination qui n’épargne ni les êtres humains, ni les arbres, ni les pierres. »

Un appel au monde

En tant que journaliste photographe à Gaza, Jadallah vit une situation tragique où le génocide est pratiqué contre des individus qui ont le droit de vivre, et il est privé des éléments les plus basiques de la vie tels que le logement, la nourriture et l’eau. « Il n’existe pas de mots pour exprimer l’ampleur de la douleur que je ressens », ajoute-t-il.

Il souligne que le gilet de protection portant l’inscription « PRESS » a perdu tout son sens. « En tant que journalistes, nous faisons face à l’extermination avec nos poitrines nues. 202 journalistes palestiniens ont porté ce gilet, mais ils ont été tués par l’occupation israélienne. »

Les défis du reportage

Les photographes vivent une grande désillusion dans ce secteur où leur voix n’est pas entendue et où il n’y a aucune action internationale pour les protéger. Jadallah raconte que les moments les plus difficiles qu’il a traversés incluent le bombardement de sa maison et la mort de sa famille, suivis d’une série de difficultés dans le secteur, où il a perdu des collègues et des amis.

Il exprime également sa déception face au silence du monde concernant l’extermination qui se déroule à Gaza, où les droits des journalistes sont bafoués.

Appel à la justice

Israël continue ses massacres tout en ignorant les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre dernier, visant le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à l’encontre des Palestiniens à Gaza.

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