La Maison Blanche a annoncé aujourd’hui une initiative visant à faire face à une « augmentation alarmante des incidents antisémites dans les écoles et universités » depuis le 7 octobre de cette année. Un haut responsable américain a déclaré qu’une réunion serait tenue aujourd’hui avec des représentants d’organisations juives, en présence du secrétaire à l’Éducation Miguel Cardona et de Doug Emhoff, le mari de la vice-présidente Kamala Harris. Le secrétaire à l’Éducation est également prévu de se rendre à l’université Cornell cette semaine pour rencontrer des étudiants juifs.
Le responsable a confirmé que les ministères de la Justice et de la Sécurité étaient en contact direct avec les universités. La Maison Blanche n’a pas fourni de chiffres précis sur l’augmentation des incidents antisémites dans les écoles et universités depuis l’attaque « Flood of Judgement » contre Entité sioniste et le déclenchement de la guerre à Gaza.
Hier, l’université de Cornell (à New York) a annoncé que la police enquêtait sur des « menaces antisémites » publiées en ligne contre un centre juif sur le campus de l’université.
Le gouvernement américain a confirmé qu’il facilitait les procédures permettant de déposer des plaintes pour discrimination dans les universités américaines envers les personnes qui subissent, par exemple, des insultes antisémites ou anti-musulmanes.
Dans les universités de Harvard, Stanford et New York, le débat était si intense que les divergences entre les étudiants, les enseignants et les responsables administratifs ont déclenché une tempête sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les milieux politiques et médiatiques, allant jusqu’à coûter certains emplois et provoquer la peur pour la sécurité de certains.
La guerre israélienne contre Gaza a provoqué une grande tension dans les prestigieuses universités américaines, telles que Harvard, où le débat s’est intensifié après une déclaration de groupes attribuant « l’ensemble de la responsabilité de la violence » au « régime israélien » et affirmant que le « Flood of Judgement » était une opération « qui n’était pas venue de nulle part ».
Le groupe d’étudiants de Harvard, qui comprenait 34 organisations estudiantines, avait publié une déclaration au début de la guerre en soutien aux Palestiniens, appelant à une coordination pour un moment de deuil pour les vies perdues, selon un rapport précédent d’Al Jazeera. Les étudiants ont déclaré dans un communiqué conjoint que le « système d’apartheid, c’est-à-dire le régime israélien, est le seul coupable ».
En retour, Harvard a publié une déclaration visant à apaiser les divisions, exprimant ses regrets pour les conséquences de la guerre en cours entre Entité sioniste et la Palestine, ainsi que les pertes émotionnelles qu’elle a causées également au sein de la communauté universitaire, dans l’espoir de prendre des mesures humanitaires pour résoudre les divisions plutôt que de les accentuer.
Le discours des organisations de Harvard a été vivement critiqué et il a été demandé à l’université de prendre des mesures claires en faveur d’Entité sioniste. D’éminents diplômés de Harvard ont condamné la déclaration de soutien aux Palestiniens et ont exhorté l’université à prendre des mesures contre les signataires.
Source : Al-Jazeera