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Dans le cadre de la Nouvelle Farce Populaire (NFP), l’humour politique s’invite dans les débats du Palais-Bourbon. Ce phénomène prend forme à travers des événements marquants, notamment les récents éclats de la députée Sandrine Rousseau et du député Andy Kerbrat.
Andy Kerbrat et son numéro de victime
Tout d’abord, honorons Andy Kerbrat, député de La France insoumise, qui a récemment captivé l’attention avec un numéro intitulé « Ce n’est pas moi, c’est le pot de confiture ». Alors qu’il se procurait des « produits récréatifs » dans une officine de rue, il a été arrêté par la police pour possession de drogue de synthèse, provoquant une vague d’indignation et des appels à sa démission pour « manque d’exemplarité ». Dans un tweet empreint de contrition, Kerbrat a dénoncé l’« acharnement de la presse d’extrême droite » en se décrivant comme une victime de l’addiction.
Le soutien des camarades
Ses camarades Insoumis et écologistes se sont rapidement mobilisés pour le défendre, évoquant la défense du consommateur et louant son courage. Ils ont insisté sur le fait qu’Andy n’est pas un coupable, mais plutôt une victime d’un système de santé défaillant, incapable de lui fournir le soutien adéquat.
Sandrine Rousseau et le bras « presque d’honneur »
Le second fait d’armes de la semaine revient à Sandrine Rousseau, qui a réalisé un geste inédit : un « presque bras d’honneur » à l’Assemblée nationale. Cette scène s’est déroulée alors que des députés du Rassemblement national célébraient l’adoption d’un amendement. Rousseau, après avoir esquissé ce geste, a dû s’excuser, affirmant que son geste n’avait pas sa place dans l’hémicycle.
Les délires chromatiques de LFI
Enfin, le député Frédéric Maillot a fait parler de lui en dénonçant le « travail au noir » lors des débats budgétaires. Plutôt que de condamner cette pratique, il a critiqué la violence du terme, le qualifiant de raciste. Maillot a plaidé pour un « nettoyage chromatique » de notre dictionnaire, proposant d’éliminer des expressions telles que « mouton noir » et « liste noire ».
Une époque de spectacles politiques
Ces événements révèlent une dynamique particulière au sein de la NFP, où l’humour et la provocation se mêlent à des questions politiques sérieuses. Les députés semblent jongler avec l’absurde, mettant en lumière les travers du système politique français.