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Une cyberattaque visant La Poste et ses services en ligne persiste à l’approche des fêtes de Noël. Selon le ministre de l’Économie, Roland Lescure, elle a « baissé en intensité » mais « se poursuit ». La Poste a confirmé à l’AFP que l’attaque est toujours en cours et que « aucune donnée personnelle n’a été aspirée ». Sur les deux derniers mois de l’année, La Poste trie et distribue 180 millions de colis; la période des fêtes est la plus dense pour le groupe. Ce mardi à 9h30, les sites La Poste, Colissimo et Banque Postale restaient inaccessibles; la distribution des colis et du courrier restait toutefois « assurée » selon le groupe, avec des difficultés possibles à la réception de certains colis lorsque des codes doivent être validés par le facteur.
La cyberattaque persiste malgré une baisse d’intensité
Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a déclaré sur BFMTV/RMC que la cyberattaque qui a touché La Poste et ses services en ligne a « baissé en intensité » mais « se poursuit ». Il a ajouté que « Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est mais le colis, lui, est en train d’arriver », précisant que « la priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël ». La Poste a confirmé à l’AFP que l’attaque est « toujours en cours » et que « aucune donnée personnelle n’a été aspirée ». La société décrit l’incident comme un déni de service qui a saturé des serveurs, rendant inaccessibles certains services en ligne.
La confirmation officielle intervient alors que la période des fêtes amplifie les flux: sur les deux derniers mois, la Poste a trié et distribué environ 180 millions de colis. Le groupe précise que les paiements en ligne de la Banque Postale restaient possibles uniquement avec une authentification par SMS et que la distribution du courrier et des colis était aussi affectée.
Impact sur les services et les colis de Noël
Ce mardi matin, vers 9h30, les sites La Poste, Colissimo et Banque Postale étaient inaccessibles, et des difficultés pouvaient émerger lors de la remise des colis lorsque le code de livraison, généré par un système informatique touché par l’attaque, doit être saisi par le facteur. La Poste a décrit l’incident comme un « déni de service » et a indiqué que les paiements en ligne de la Banque Postale restaient possibles uniquement via authentification par SMS. Le groupe BPCE, maison mère de Banque Populaire et Caisse d’Épargne, a par ailleurs reporté un « dysfonctionnement interne » et temporaire sur ses applications et sites internet.
Les autorités et les opérateurs soulignent que la continuité des livraisons est une priorité et que le réseau travaille à rétablir l’accès progressivement. Le gouvernement et La Poste ne communiquent pas sur un délai précis pour le retour complet des services, mais les échanges entre les postes et les partenaires se poursuivent pour limiter les retards.
Éléments techniques et réponses publiques
Selon La Poste, il s’agit d’un incident de type « déni de service » consistant à surcharger des sites et des applications par des requêtes ciblées, rendant les services inaccessibles temporairement. Le ministre a rappelé qu’aucune donnée personnelle n’a été aspirée; il a aussi réaffirmé que « la priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël ». Lundi, BPCE a subi un dysfonctionnement interne et temporaire sur ses applications et sites internet, et La Poste a précisé que la distribution du courrier et des colis était affectée.
Des observations convergent sur l’impact limité sur les données personnelles des clients, mais les services en ligne et la traçabilité des colis restent perturbés jusqu’à nouvel ordre. La situation est suivie de près par le gouvernement et les opérateurs, qui coordonnent des mesures d’urgence pour sécuriser les systèmes et soutenir les flux logistiques pendant la période des fêtes.