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La première Marche des fiertés LGBT+ a eu lieu le 25 juin 1977, marquant un tournant décisif dans l’histoire des droits des personnes LGBTQIA+ en France. En 2024, plus de 100 000 personnes se rassemblent à nouveau pour revendiquer l’égalité des droits, mais presque cinq décennies auparavant, cet acronyme n’existait pas encore, et celles et ceux qui osaient manifester pour leurs droits étaient peu nombreux.
Un contexte historique
En 1977, la société française ne reconnaît pas encore la diversité des identités sexuelles. Les premières revendications pour les droits des homosexuels émanent d’un mouvement militant en pleine effervescence, particulièrement influencé par les luttes féministes. Des groupes, notamment lesbiens, issus du Mouvement de Libération des Femmes (MLF), ont fortement contribué à rendre cette marche possible. Cet engagement a été à l’origine de percées significatives dans la lutte pour les droits des homosexuels.
Une marche qui a marqué les esprits
La manifestation de 1977 a été une journée emblématique, où les participants ont bravé la répression et l’indifférence de la société. Bien qu’ils aient été en petit nombre, leurs voix ont résonné avec force, accusant réception des injustices et réclamant une reconnaissance de leurs droits.
Les témoignages d’hier à aujourd’hui
Dans le cadre de cette commémoration, des voix se sont élevées pour rappeler l’importance de cette première marche. Brice Lagenèbre, membre du Collectif Jeanine Machine, a souligné l’impact de cet événement à travers son spectacle intitulé « Le Pédé », qui retrace l’histoire des luttes LGBTQIA+ et des marches des fiertés.
Une richesse documentaire
Les archives du Centre Simone de Beauvoir et d’autres ressources documentaires offrent un aperçu précieux des luttes menées par les mouvements féministes et LGBTQIA+. Ces sources mettent en lumière les progrès réalisés et les défis qui subsistent encore aujourd’hui dans la quête d’égalité.