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Les menaces de Donald Trump sur la Russie semblent sans effet pour le moment. Malgré les avertissements du président américain concernant des *«sanctions bancaires, de sanctions et des droits de douane à grande échelle jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus»*, Moscou continue de pilonner l’est de l’Ukraine. Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 mars, une attaque a eu lieu au lendemain d’un bombardement massif de drones et de missiles visant les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Les frappes à Dobropillia
Dans la soirée, les forces russes ont frappé le centre de Dobropillia, une ville située dans la région de Donetsk. Selon les services de secours, *«au moins onze personnes ont été tuées et 30 autres blessées»*, tandis que neuf bâtiments ont été endommagés. Un premier bilan avait fait état de quatre morts, déclaré plus tôt par les autorités régionales.
Interception de drones ukrainiens
Dans la région de Kharkiv, également à l’est, un drone a touché une entreprise civile à Bogodoukhiv. Oleg Sinogoubov, le chef de l’administration militaire régionale, a précisé : *«Malheureusement, une personne a été tuée, son corps carbonisé a été récupéré dans les décombres. Sept autres personnes ont été blessées»*, a-t-il indiqué sur Telegram.
Activités militaires russes
Le ministre de la Défense russe a annoncé l’interception de 31 drones ukrainiens lors de la même nuit. Une autre attaque de drone a visé la raffinerie de Kirichi, dans la région de Leningrad. Aleksandr Drozdenko, le gouverneur de la région, a rapporté : *«Les forces de défense aérienne ont abattu un drone en approche et en ont détruit un autre au-dessus du territoire de l’entreprise. La structure externe de l’un des réservoirs a été endommagée par la chute de débris»*.
Réactions politiques
Les menaces de Washington n’ont pas eu d’impact sur les attaques russes. En effet, quelques jours après l’annonce d’une pause dans l’aide militaire à l’Ukraine, les États-Unis ont *«temporairement suspendu»* l’accès de l’Ukraine à son imagerie spatiale, comme l’a annoncé un porte-parole de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGI).
Donald Trump, lors d’une rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington le 28 février, a déclaré qu’il trouvait *«plus facile»* de traiter avec la Russie qu’avec l’Ukraine. Cela survient à l’approche de négociations entre les États-Unis et l’Ukraine, prévues en Arabie saoudite. *«Je trouve franchement qu’il est plus difficile de traiter avec l’Ukraine, qui n’a pas les cartes en main. Il est peut-être plus facile de traiter avec la Russie»*, a-t-il ajouté.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a souligné que Trump est déterminé à mettre fin à la guerre dès que possible et a insisté sur l’importance pour toutes les parties de garantir une paix durable. En réponse, Volodymyr Zelensky, soutenu par l’Union européenne, a de nouveau demandé une trêve des frappes aériennes, percevant la récente escalade comme un signe de la réticence de Moscou à atteindre la paix.