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Quarante ans après le meurtre tragique du petit Grégory, survenu le 16 octobre 1984, Marie-Ange Laroche, veuve de Bernard Laroche, reste profondément affectée par cet événement. Dans une interview accordée à BFMTV le dimanche 13 octobre, elle a déclaré que sa rancœur est aujourd’hui plus intense qu’elle ne l’était il y a quelques années. Marie-Ange Laroche dit avoir perdu en partie espoir de découvrir « la vérité » sur les véritables responsables du meurtre de son neveu, admettant : « J’y croyais, mais je n’y crois plus. »
Une défense inébranlable de l’innocence
Elle défend avec ferveur l’innocence de son mari, affirmant que « Bernard en a souffert, mes enfants en ont souffert et maintenant mes petits-enfants en souffrent. Je dis stop. » Elle est convaincue que sa sœur, Murielle Bolle, n’a pas été impliquée dans la mort de Grégory, tout comme son mari, en expliquant : « Je pense qu’elle n’aurait pas pu vivre avec ça sur la conscience. »
Des regrets tardifs
Dans la préface d’une bande dessinée récemment publiée, Jean-Marie Villemin, l’auteur du meurtre de Bernard Laroche, a exprimé ses remords. Il a déclaré : « J’ai craqué, j’ai pris la vie de mon cousin. Je resterai à jamais un assassin. Je le regrette tant. La vengeance n’est pas la solution. » En réponse à ces mots, Marie-Ange Laroche a insisté : « Ce n’est pas quarante ans après qu’on a des regrets. » Elle a souligné l’impact de cette tragédie sur sa famille, affirmant : « On a enlevé un mari, un père, un grand-père. Je ne pardonne pas. Jamais je ne pourrais pardonner. »
Le calvaire de Bernard Laroche
La tante du petit Grégory a décrit la souffrance endurée par son mari : « Ça a été un acharnement complet sur Bernard. » Bernard Laroche a été tué en 1985 par Jean-Marie Villemin, qui le considérait comme responsable de la mort de son fils. Avant cela, en 1984, Bernard Laroche avait été inculpé dans l’affaire du meurtre de Grégory, mais il a été libéré quelques mois plus tard. Marie-Ange Laroche a réussi à obtenir la condamnation de l’État pour « faute lourde » dans la mort de son époux, le tribunal ayant jugé que les autorités n’avaient pas suffisamment pris en compte les intentions homicides de Jean-Marie Villemin.
Le mystère persistant
Grégory, âgé de quatre ans, a été retrouvé mort dans la Vologne, dans les Vosges, en 1984, et son meurtre reste non résolu. Marie-Ange Laroche a évoqué l’acharnement dont son mari a été victime et l’affirme avec conviction : « Je suis sûre et j’en suis persuadée, ce n’est pas lui. Bernard était quelqu’un de très gentil, il n’aurait jamais pu faire de mal à un enfant. »