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La visite d’Al-Soudani à Washington ouvre-t-elle un nouveau chapitre dans les relations Iraq-USA?
En pleines tensions régionales et internationales, des analystes estiment que la visite du Premier ministre irakien, Mohammed Shia al-Soudani, à Washington marque le début d’une nouvelle phase dans les relations entre l’Irak et les États-Unis.
Des observateurs irakiens suggèrent qu’Al-Soudani a réussi à convaincre Washington de sa capacité à être un « interlocuteur irakien fiable et conciliant » sur les questions délicates dans la relation entre Bagdad et Washington.
L’Irak, selon ces mêmes analystes, « doit rester à l’écart des conflits régionaux en cours dans la région », soulignant que cela nécessite un engagement mutuel entre les deux parties de la visite.
Activation de l’accord-cadre et nouvelles orientations
Al-Soudani a exprimé que sa visite à Washington vise à activer l’accord-cadre sur les réformes économiques, soulignant son importance dans le contexte des relations bilatérales américano-irakiennes.
Il a affirmé que les discussions lors de sa rencontre avec le président Biden porteront sur la situation régionale et les escalades en cours, ainsi que sur le rôle commun à jouer pour apaiser les tensions et empêcher un élargissement des conflits nuisibles à la stabilité mondiale.
Renforcement des relations et diversification des partenariats
La visite prévoit également des rencontres avec les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et du Trésor américains, ainsi qu’avec le conseiller à la sécurité nationale, la Chambre de commerce américaine et des hauts responsables des secteurs pétrolier et industriel.
Al-Soudani a souligné le désir de construire un partenariat stratégique durable basé sur le respect mutuel, la préservation de la sécurité, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Irak.
Nouveaux horizons économiques et stratégiques
Les discussions visent à dynamiser l’accord-cadre stratégique dans divers domaines tels que l’énergie, la coopération bancaire, les transports, la lutte contre la corruption, la restitution des fonds irakiens, l’éducation et la culture.
Les observateurs estiment que la visite vise à établir des relations économiques et à ne pas se limiter aux aspects sécuritaires et politiques uniquement, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de partenariat.