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Lors d’une récente entrevue avec les médias, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a mis en garde contre les atteintes à la stabilité du pays, affirmant que des sanctions seraient appliquées à quiconque porterait atteinte à l’unité nationale et aux valeurs de la société algérienne.
Sanctions pour atteintes à la stabilité nationale
Dans son discours, diffusé par les chaînes de télévision et de radio nationales, Tebboune a déclaré que « la diffamation, les insultes et les injures à l’endroit des familles et des individus sous couvert de liberté d’expression ne sont pas permises ». Il a souligné que l’État prendra des mesures contre ceux qui « touche à la stabilité du pays, à l’unité nationale et aux valeurs et traditions de la société algérienne ».
Liberté d’expression et respect des traditions
Le Président a précisé que « la liberté d’expression par la critique n’a jamais été interdite en Algérie, mais cela n’autorise pas de porter atteinte aux traditions et à la culture authentique de notre société ». Il a également insisté sur le rejet catégorique de tout ce qui pourrait affecter la spécificité des différentes régions du pays et l’unité nationale.
Critiques et déstabilisation
Concernant les critiques faites à l’Algérie sur la question de la liberté d’expression, Tebboune a affirmé que celles-ci visaient principalement à « déstabiliser le pays », déclarant que quiconque emprunte cette voie est un agent et fait partie de la « cinquième colonne ».
Notion de démocratie
En évoquant la démocratie, le président a expliqué que « privilégier une opinion par rapport à une autre en se basant sur des principes biaisés serait injuste et contraire aux fondements et valeurs de notre société ». Il a réaffirmé que l’Algérie « n’est pas un État totalitaire », et que la société algérienne a « ses spécificités qu’il faut respecter ».