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Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a exprimé des préoccupations concernant la situation actuelle en Ukraine, soulignant que le pays n’est pas en position de force pour entamer des négociations de paix avec la Russie.
Situation en Ukraine
Lors d’une allocution devant le Parlement européen à Bruxelles, Stoltenberg a déclaré que « l’Ukraine n’a pas encore atteint ce stade, car les Ukrainiens ne peuvent pas négocier à partir d’une position de force pour le moment ». Il a ajouté qu’il est crucial de déployer davantage d’efforts pour garantir qu’Ukraine puisse, en modifiant le cours du conflit, atteindre cette position de force.
Appel à un investissement accru dans la défense
Dans son discours, il a également exhorté les députés européens à accroître les dépenses de défense face à la menace russe, dépassant les niveaux actuels. Cela pourrait inclure une réduction d’une « petite part » des dépenses sociales en Europe.
Engagement des membres de l’OTAN
En 2014, les 32 pays membres de l’OTAN se sont engagés à consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) à des dépenses militaires. Cependant, seulement 23 pays ont atteint cet objectif l’année dernière. Stoltenberg a refusé de fixer un nouveau seuil minimum, mais a souligné que l’objectif actuel de 2 % « est loin d’être suffisant ».
Avertissement sur la sécurité future
Stoltenberg a averti les députés que « nous sommes en sécurité maintenant, mais nous ne le serons pas dans 4 ou 5 ans ». En ajoutant une note sarcastique, il a conseillé aux membres du Parlement européen de « commencer à apprendre le russe, ou de partir en Nouvelle-Zélande » s’ils ne prennent pas la situation au sérieux.
Support à l’Ukraine
Depuis sa prise de fonction au début d’octobre, Stoltenberg a plaidé pour fournir à l’Ukraine toutes les capacités nécessaires, en particulier militaires, afin qu’elle puisse se positionner de manière adéquate face à la Russie si des négociations de paix devaient commencer.
Réactions internationales
Lors de la campagne électorale, le président américain élu, Donald Trump, avait promis de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie en 24 heures après son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier. Depuis, Trump a pris plus de temps pour atteindre un accord de paix entre les deux nations, bien que les négociations pourraient s’ouvrir rapidement, notamment à travers une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.
Le Kremlin a récemment annoncé que Poutine « est ouvert à la communication » avec Trump sans conditions préalables, saluant la volonté du président élu de « résoudre les problèmes par le dialogue ».