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Canberra souhaite contraindre les géants du numérique à rémunérer les médias pour la diffusion de leurs contenus d’information. Cette initiative, qui a été présentée jeudi, vise à garantir que des entreprises comme Meta et Google compensent les médias pour les contenus qu’ils relaient.
Un nouveau programme en vigueur
La ministre des Communications, Michelle Rowland, a souligné l’importance pour les plateformes numériques de jouer un rôle actif dans le soutien au journalisme. « Il est important que les plateformes numériques jouent leur rôle. Elles doivent soutenir l’accès à un journalisme de qualité qui informe et renforce notre démocratie », a-t-elle déclaré.
Avec la lutte pour la survie des rédactions traditionnelles, qui voient leurs recettes publicitaires siphonnées par le web, le gouvernement australien souhaite établir une rémunération des médias en fonction des contenus partagés sur ces plateformes. Cela intervient alors qu’une part de plus en plus importante de la population s’informe principalement via les réseaux sociaux.
Une menace pour le journalisme
Michelle Rowland a également averti que « la croissance rapide des plateformes numériques ces dernières années a bouleversé le paysage médiatique australien et menace la viabilité du journalisme d’intérêt public ».
Les réseaux sociaux dont les revenus annuels en Australie dépassent 160 millions d’euros seront soumis à une taxe, dont le montant précis reste à déterminer, destinée à financer les médias. Toutefois, ces entreprises pourraient éviter cette taxation en concluant des accords commerciaux volontaires avec des médias australiens.
Les entreprises concernées
Le gouvernement australienne identifie les sociétés mères de Google, Facebook et TikTok comme les principales concernées par ce dispositif. En revanche, la plateforme X pourrait échapper à cette obligation en raison de revenus inférieurs au seuil fixé.