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Le Canada est confronté à une pression croissante en raison de sa dépendance énergétique envers les États-Unis, et cette situation pourrait se transformer en un atout géopolitique. Dans un contexte où des menaces d’annexion et de sanctions économiques émergent, le pays affirme qu’il ne se pliera pas aux intimidations.
Dépendance énergétique du Canada
Il est ironique de noter que ce qui est souvent perçu comme une force par certains leaders politiques pourrait, en réalité, se retourner contre eux. Les États-Unis sont beaucoup plus dépendants des combustibles fossiles canadiens que beaucoup ne le pensent. En effet, le Canada est le plus grand fournisseur d’énergie importée pour les États-Unis, fournissant 60 % du pétrole brut, 98 % du gaz, 93 % de l’électricité et 28 % des importations d’uranium.
Une position renforcée pour le Canada
Le Premier ministre de l’Ontario a récemment affiché un chapeau bleu sur lequel était inscrit « Le Canada n’est pas à vendre », affirmant l’intention d’utiliser cette dépendance comme un levier face à d’éventuelles mesures tarifaires imposées par Donald Trump. Bien que l’Ouest canadien puisse être mécontent d’un arrêt des ventes, une réduction à court terme des exportations pourrait inciter Trump à revenir à la table des négociations sur des bases plus équilibrées.
Un jeu dangereux
Que ce soit un jeu de dupe ou une carte maîtresse dans la manche du Canada, cette situation démontre une réalité simple : la dépendance aux combustibles fossiles n’est pas la force que les Républicains prétendent qu’elle est. Être vulnérable à la perte de fournitures d’un voisin est bien plus préoccupant que de compter sur des sources d’énergie renouvelables comme le soleil et le vent. En effet, bien que le soleil soit « intermittent », il n’engage jamais de jeux politiques.