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Le gouvernement britannique a récemment annoncé des changements significatifs concernant les aides aux personnes handicapées, suscitant des débats au sein du parti travailliste. Cette décision, présentée le mardi 18 mars par le gouvernement de Keir Starmer, vise à réaliser des économies de l’ordre de 5 milliards de livres sterling (soit plus de 5,9 milliards d’euros) sur les prestations destinées aux personnes en situation de handicap ou souffrant de maladies de longue durée.
Une réforme controversée
Liz Kendall, la ministre du travail et des retraites, a défendu cette mesure en affirmant qu’il était nécessaire de *« réparer le système des prestations sociales, qui ne fonctionne plus »*. Cette réforme implique un durcissement des conditions d’éligibilité au « Personal Independence Payment » (PIP), une allocation jusqu’alors accessible à une large population souffrant de divers problèmes de santé, qu’ils soient mentaux ou liés à la mobilité.
Impact sur les bénéficiaires
Les nouvelles régulations, qui entreront en vigueur à partir de 2026, obligeront les bénéficiaires à passer par des évaluations plus strictes. Ceux qui souhaitent continuer à recevoir le PIP devront prouver qu’ils souffrent d’invalidités plus sévères. Actuellement, près de 3,7 millions de personnes reçoivent cette aide, ce qui représente une augmentation de 12 % par rapport à l’année précédente et presque 60 % par rapport à début 2020, avant le début de la pandémie.
Réactions politiques
Cette annonce a provoqué des réactions vives parmi les experts et les membres du parti travailliste, qui remettent en question l’orientation politique du Labour. Le débat sur la nature même du parti et sa position sur les aides sociales est relancé, mettant en lumière des divergences au sein de la formation politique.