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Le Kremlin a exprimé sa satisfaction lundi face à la position de l’administration du président américain Donald Trump, qui exclut l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Cependant, Moscou a refusé de commenter les espoirs de Trump d’un accord cette semaine pour mettre fin au conflit en Ukraine.
La position américaine sur l’OTAN et l’Ukraine
Le général Keith Kellogg, envoyé spécial des États-Unis, a déclaré dimanche que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était désormais « hors de question ». Donald Trump a à plusieurs reprises affirmé que le soutien précédent des États-Unis à la candidature de l’Ukraine à l’OTAN était une des causes du conflit actuel.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a confirmé : « Nous avons entendu de Washington à plusieurs niveaux que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est exclue. Bien entendu, cela nous satisfait et correspond à notre position. »
Une menace pour les intérêts russes
Selon Peskov, l’intégration de l’Ukraine à l’alliance dirigée par les États-Unis représenterait « une menace pour les intérêts nationaux de la Fédération de Russie ». Il a ajouté que c’était « en fait l’une des causes profondes de ce conflit ».
Le président Vladimir Poutine a réitéré que la Russie serait prête à mettre fin à la guerre si l’Ukraine abandonnait officiellement ses ambitions d’adhésion à l’OTAN et retirait ses troupes des quatre régions ukrainiennes revendiquées et majoritairement contrôlées par Moscou.
Les négociations secrètes et les espoirs d’un accord
Selon un reportage de Reuters datant de novembre, Poutine serait disposé à négocier un accord avec Trump, tout en refusant de faire d’importantes concessions territoriales et en insistant pour que Kiev abandonne ses ambitions d’adhésion à l’OTAN.
Trump a déclaré dimanche espérer qu’un accord entre la Russie et l’Ukraine puisse être conclu cette semaine pour mettre fin au conflit. Interrogé sur ces propos, Dmitri Peskov a préféré ne pas commenter, notamment sur les échéances annoncées.
« Le président Poutine et la partie russe restent ouverts à la recherche d’un règlement pacifique. Nous continuons de travailler avec la partie américaine et espérons que ce travail portera ses fruits », a-t-il indiqué.
Le secret autour des discussions sur la Crimée
Peskov a refusé de commenter directement le rapport de Bloomberg selon lequel les États-Unis seraient prêts à reconnaître le contrôle russe en Crimée dans le cadre d’un accord de paix plus large.
Il a insisté sur la discrétion nécessaire dans les négociations : « Le travail pour trouver un règlement pacifique ne peut se dérouler, et ne doit pas se dérouler, en public. Il doit avoir lieu de manière absolument discrète. »