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La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a proposé le 8 janvier de renommer les États-Unis en « Amérique mexicaine ». Cette déclaration survient en réponse à une récente provocation du président élu américain, Donald Trump, qui souhaite rebaptiser le golfe du Mexique en « golfe d’Amérique ».
Une réponse ironique
Lors de sa conférence de presse habituelle, Claudia Sheinbaum a déclaré : « De toute évidence, le golfe du Mexique est un nom reconnu par les Nations unies, pourquoi ne pas appeler (les États-Unis) Amérique mexicaine, ça sonne bien, non ? » Elle a ajouté : « Il a parlé du nom, nous aussi nous parlons du nom », tout en présentant une carte du XVIIe siècle où la région nord-américaine était désignée comme Amérique mexicaine.
Une relation à maintenir
La présidente mexicaine a également affirmé qu’elle souhaitait entretenir « une bonne relation avec le président Trump », en se basant sur les liens amicaux qu’avaient le président précédent du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, avec Trump. Le Mexique est en effet le principal partenaire commercial des États-Unis.
Les provocations de Trump
Dans ses déclarations, Donald Trump a affirmé : « Nous allons changer le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique, ça sonne bien ». Il a également exprimé des préoccupations concernant l’immigration, en exigeant que le Mexique mette fin à l’entrée de millions de migrants sur le territoire américain. Cette déclaration a été faite alors qu’il évoquait des ambitions d’annexer le canal de Panama et le Groenland.
La position du Mexique face aux cartels
Trump a aussi accusé le Mexique d’être contrôlé par des cartels de la drogue, une affirmation à laquelle Sheinbaum a répondu que son pays était « gouverné par le peuple ». Le président élu a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % sur les importations mexicaines si Mexico ne parvenait pas à stopper l’immigration illégale et le trafic de drogue.
Les déclarations passées de Trump
Lors de son précédent mandat, Trump avait déjà envisagé de classer les cartels mexicains comme groupes terroristes. Cette mesure avait été suspendue à la demande de López Obrador, qui avait proposé de coopérer sur les questions de sécurité tout en s’opposant à une intervention militaire américaine sur le sol mexicain. Claudia Sheinbaum maintient également cette position aujourd’hui.