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Le parlement burkinabè a récemment approuvé un projet de révision de la Constitution, marquant une étape significative dans le processus de transformation politique du pays. Cette décision a été prise par les 71 députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) lors d’un vote.
Changement de la devise nationale
Parmi les principales modifications, la devise nationale « Unité-Progrès-Justice » a été remplacée par « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ». Selon un communiqué de l’ALT, ce changement vise à « traduire les aspirations profondes du peuple burkinabè dans la constitution et à renforcer le sentiment et l’engagement patriotique des citoyens ».
Contexte historique
La formule « La Patrie ou la mort, nous vaincrons » a été introduite par Thomas Sankara dans les années 1980 et a été la devise nationale jusqu’en 1991, lorsqu’elle a été remplacée sous le régime de Blaise Compaoré. Ce retour à l’ancienne formule symbolise un désir de renouer avec les idéaux de l’époque sankariste.
Autres modifications constitutionnelles
En plus du changement de devise, les parlementaires ont également approuvé une modification d’un autre article de la Constitution. Cela permettra au gouvernement d’engager le Burkina Faso dans des confédérations, des fédérations ou des unions d’États africains sans nécessiter de référendum.
Procédure à suivre
Avant que ces changements ne soient promulgués par le président Ibrahim Traoré, le projet de loi devra passer par l’examen du Conseil constitutionnel. Ce processus est essentiel pour garantir la légitimité des modifications apportées à la Constitution.