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Près d’un an après les révélations sur les propos racistes et antisémites de certains candidats du Rassemblement National (RN) lors des élections législatives, de nombreux membres de ce parti d’extrême droite demeurent en place, renforçant un climat politique toxique en France.
Des propos inquiétants qui perdurent
Le 5 juillet, _Libération_ avait mis en lumière des candidats du RN aux idéologies extrêmes, incluant des complotistes, antisémites et racistes. Cette enquête a probablement contribué à empêcher l’extrême droite d’accéder à Matignon. À l’époque, Jordan Bardella avait assuré que ces « brebis galeuses », comme il les avait qualifiées, n’étaient qu’une minorité et seraient rapidement écartées du parti.
Une enquête révélatrice
Une récente investigation a révélé que près de 90 de ces « brebis galeuses » sont toujours membres du RN, incluant une trentaine de parlementaires et une quinzaine d’élus à divers niveaux. Cela soulève des questions sur la capacité du RN à se distancier de ces éléments controversés. Ainsi, des individus peuvent continuer à siéger à l’Assemblée nationale malgré des déclarations ouvertement racistes ou suprémacistes.
Des conséquences tragiques
Les répercussions de ces discours se sont malheureusement manifestées dans des actes violents. Récemment, un homme a tué son voisin dans le Var, motivé par une haine raciste, après avoir partagé des vidéos appelant à voter pour le RN. Ce type d’incident met en lumière les dangers d’un climat politique où la haine et la violence sont banalisées.
Un climat politique toxique
Lors d’une marche blanche en l’honneur de Hichem Miraoui, de nombreux participants ont exprimé leurs préoccupations concernant le climat politique en France. L’extrême droite, par ses discours et ses actions, semble alimenter des groupuscules violents. Récemment, Marine Le Pen, en visite près de Montargis, a été accueillie par des louanges de dirigeants européens tels que Viktor Orbán et Matteo Salvini, connus pour leurs discours anti-immigrés, en particulier contre les musulmans.
