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Le Royaume-Uni envisage d’abandonner son engagement à fournir une division blindée de chars et de troupes à l’OTAN, suscitant des inquiétudes au sein de l’armée sur les conséquences d’une telle décision.
Des discussions tendues avec l’OTAN
Les ministres britanniques sont actuellement en pourparlers avec l’OTAN concernant les priorités militaires du pays. En raison des problèmes de dotation et d’équipement de l’armée, il semblerait que l’OTAN ait conseillé au Royaume-Uni de se concentrer sur des capacités nucléaires, maritimes et d’expédition.
Réductions potentielles des effectifs
Selon des sources militaires, abandonner l’engagement de fournir une division blindée pourrait entraîner de nouvelles réductions des effectifs. L’armée britannique compte actuellement 70 000 soldats à temps plein, un chiffre qui pourrait tomber à 69 000 l’année prochaine.
Investissements insuffisants dans l’équipement
Le nombre de chars au Royaume-Uni a drastiquement diminué. Les responsables de la défense ont investi 490 millions d’euros pour construire 148 chars Challenger 3. Toutefois, seulement 60 systèmes de protection ont été achetés pour ces chars, laissant entendre qu’un nombre limité serait envoyé au front.

Une division blindée sous pression
Actuellement, une division blindée exige au moins 130 chars et jusqu’à 15 000 soldats. Le Royal United Services Institute a récemment qualifié la promesse du Royaume-Uni de fournir une telle division à l’OTAN de « fantasiste ». Un responsable a déclaré : « Personne au sein de l’OTAN ne parle plus de la fourniture d’une division blindée par le Royaume-Uni, car il a si peu de troupes et de chars. Ce serait humiliant pour l’armée. »
Réponse du Ministère de la Défense
En réponse à ces préoccupations, le Ministère de la Défense a déclaré : « C’est une pure spéculation. Le gouvernement est engagé dans une approche priorisant l’OTAN. »