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Le Premier ministre Sébastien Lecornu a renouvelé, ce samedi 11 octobre, son objectif de former un gouvernement libre, composé de personnalités avec des sensibilités partisanes mais pas emprisonnées par les partis. Lors d’un déplacement au commissariat de L’Haÿ-les-Roses, il a indiqué n’avoir pas d’agenda personnel et chercher à sortir de la période actuelle. Il a évoqué l’importance d’un cadre politique réaliste et a évoqué les débats sur la réforme des retraites, susceptibles d’être discutés avec les formations présentes au Parlement. La reconduction de Lecornu à Matignon a déclenché une phase de négociation intense et un calendrier très serré pour présenter le projet de budget 2026, dans un contexte politiquement tendu et avec des oppositions qui promettent la censure et des soutiens qui veulent garantir l’accord parlementaire.
À L’Haÿ-les-Roses, Lecornu expose son idée d’un gouvernement libre
En déplacement au commissariat de L’Haÿ-les-Roses, il a répété son intention de constituer un exécutif « libre », comprenant des personnalités « avec des sensibilités partisanes mais pas emprisonnées par les partis », selon BFMTV.
Il a aussi défendu une approche qui n’impose pas un agenda personnel et qui met l’accent sur des débats pouvant être menés « dans un cadre réel et réaliste », a précisé France Info. Le Premier ministre a rappelé qu’il n’était « pas là pour faire la morale » et qu’il ne voyait pas beaucoup de candidats pour reprendre Matignon.
Selon Le Parisien, il a ajouté qu’il « respecte » la décision du chef de LR Bruno Retailleau de ne plus participer au gouvernement et a assuré que « tous les débats sont possibles » concernant la réforme des retraites, notamment dans un cadre budgétaire réaliste.
Réactions et positions des formations face à la reconduction
Du côté des oppositions, les réactions ont été vives et souvent tranchées. Selon BFMTV, Les Républicains ne participeront pas au nouveau gouvernement et Bruno Retailleau ainsi que Gérard Larcher ont clairement refusé toute participation.
Le Parti socialiste a indiqué qu’il attendrait la déclaration de politique générale du Premier ministre prévue la semaine prochaine pour évaluer les bases d’un éventuel accord, sans garantie immédiate d’un soutien.
Selon France Info, La France insoumise, le PCF et les Écologistes ont promis de censurer le gouvernement. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déclaré que son parti « censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir », et Éric Ciotti a qualifié la situation de « une mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français ».
Échéances et cadre budgétaire
Le calendrier est serré: Lecornu doit constituer, dans un délai ultra-court, son nouveau cabinet et présenter le projet de budget 2026 lundi, selon BFMTV.
Cette course contre la montre s’inscrit dans un contexte où l’exécutif a été fortement critiqué et où des formations d’opposition promettent la censure, tandis que les soutiens veulent garantir un accord parlementaire sur le budget et les réformes associées. France Info rappelle que la semaine précédente a été marquée par la démission du premier gouvernement et que celui-ci n’a survécu que 14 heures avant sa chute.
Selon Le Parisien, le Premier ministre insiste sur un cadre réel et réaliste et précise que les discussions portent sur le budget et les questions budgétaires, y compris celles relatives à la réforme des retraites.