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Docteur en psychopathologie et psychologue clinicienne, Nayla Chidiac a sorti en janvier dernier aux éditions Odile Jacob, « L’écriture qui guérit, traumatismes de guerre et littérature ». Avec elle, nous pensons l’écriture comme acte de vie.
L’écriture comme acte de survie
Dans un monde où la guerre peut frapper à tout moment, le besoin d’écrire devient vital. Chaque instant passé dans la violence laisse des cicatrices, des souvenirs traumatisants. Un homme, ayant échappé à la mort, ressent un profond besoin d’écrire pour comprendre et consigner son expérience. Les mots deviennent son refuge, un moyen de faire face à l’absurde et à l’angoisse que génère la guerre.
La quête de guérison à travers les mots
Longtemps après son retour, cet homme évoquera ses souvenirs avec sa thérapeute. L’écriture ne sera plus simplement une nécessité, mais un outil pour se guérir, même modestement. C’est par les mots qu’il espère rétablir un sens à sa vie figée par le trauma, se confronter à l’indicible et retrouver peu à peu sa force intérieure.
La résilience, pour lui, ne se traduit pas par un nouveau départ spectaculaire, mais par la capacité de s’approprier son passé douloureux. Les mots deviennent une lumière dans l’obscurité, un chemin vers un futur incertain.
Nayla Chidiac et son approche thérapeutique
Pour discuter de cette dimension thérapeutique de l’écriture, Nayla Chidiac, qui a fondé des ateliers d’écriture thérapeutique à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, partage son expertise. Son livre, « L’écriture qui guérit, traumatismes de guerre et littérature », éclaire comment l’écriture peut être un vecteur de guérison pour ceux qui ont subi des expériences traumatisantes.
En compagnie de Nayla, nous examinons comment l’écriture peut vraiment nous guérir et offrir des perspectives d’avenir, même face à des souvenirs pesants.
Programmation musicale
- CAT POWER et Lana DEL REY – Woman – 2018
- OXMO PUCCINO – Plus loin que soi – 2025