L’Égypte condamne l’arrêt des aides humanitaires à Gaza

Violations du droit international

Dans un communiqué émis par le ministère des Affaires étrangères égyptien, ces mesures ont été qualifiées d’« atteinte manifeste » à l’accord de cessez-le-feu, au droit international humanitaire et à la quatrième convention de Genève, ainsi qu’à toutes les préceptes religieux.

Appel à la communauté internationale

L’Égypte a également exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre un terme aux pratiques illégales et inhumaines visant les civils, tout en dénonçant les tentatives de réaliser des objectifs politiques au risque de mettre en danger la vie des innocents.

Engagement pour la paix

Dans une déclaration précédente, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Sameh Shoukry, a souligné la nécessité pour les deux parties de l’accord de cessez-le-feu à Gaza de respecter pleinement leurs engagements en matière d’échange de prisonniers et d’accès complet à l’aide humanitaire.

Réactions israéliennes et de Hamas

Israël a déclaré avoir stoppé l’entrée de camions de secours dans la bande de Gaza, ce qui a exacerbé la crise liée à l’accord de cessez-le-feu, en place depuis six semaines. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé que l’État hébreu ne tolérerait pas de cessez-le-feu sans la libération de ses otages.

De son côté, le mouvement Hamas a qualifié cette décision israélienne de « chantage inacceptable », la qualifiant même de « crime de guerre », et a appelé les médiateurs à exercer des pressions sur Israël pour qu’il mette fin à ses « mesures punitives inhumaines ».

Appel de l’ONU

En réponse à cette situation, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé à la reprise immédiate de l’entrée des aides humanitaires dans la région, insistant sur la nécessité de libérer tous les otages. Il a aussi invité toutes les parties à déployer des efforts pour éviter le retour à des hostilités dans la bande de Gaza.