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Alors que des rumeurs circulaient sur une possible nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale cet automne, l’Élysée a formellement démenti ces informations, affirmant qu’Emmanuel Macron ne prévoit pas de convoquer des élections législatives anticipées dans les prochains mois.
Démenti officiel face aux rumeurs
Le mercredi 23 avril, le palais présidentiel a réagi aux propos tenus la veille par l’agence de presse américaine Bloomberg, qui affirmait qu’Emmanuel Macron envisageait une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale dès cet automne. Sur le réseau social X, la Présidence de la République a clairement démenti ce scénario, rappelant avoir déjà réfuté ces allégations avant la publication de l’article.
Pour renforcer ce démenti, le compte officiel a partagé un message provenant du compte Alertes Infos, marqué d’un tampon « faux », signalant ainsi la nature erronée de l’information relayée.
Les origines de la rumeur
Selon Bloomberg, Emmanuel Macron aurait consulté récemment des membres de son entourage proche au sujet d’une possible dissolution anticipée. L’objectif hypothétique aurait été de profiter d’une actualité internationale favorable, renforçant sa popularité, pour organiser des élections législatives anticipées à l’automne ou simultanément avec les municipales prévues en mars 2026.
Cependant, ces spéculations ne reposent sur aucune annonce officielle ni sur des décisions prises par le chef de l’État.
Cadre légal et contexte politique
Le chef de l’État a la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale à partir de juillet, date à laquelle un an se sera écoulé depuis le second tour des législatives de juin 2024, elles-mêmes issues de la dissolution décidée par Emmanuel Macron lors des élections européennes. Ce précédent événement avait suscité une importante agitation politique.
Lors de ses vœux de fin d’année, le 31 décembre, Emmanuel Macron avait reconnu que cette décision avait davantage généré de l’instabilité que de la sérénité, marquant ainsi un mea culpa sur cette période agitée.