Des chants, des prières et une minute de silence ont été observés dimanche par les Australiens, une semaine après l’attentat antisémite survenu sur la plage de Bondi à Sydney. À 18 h 47, heure locale, deux assaillants ont ouvert le feu sur la foule réunie pour célébrer Hanouka. Les Australiens se sont ensuite recueillis près du lieu de l’attaque, sous une importante surveillance policière.
Dans le même temps, l’État islamique, présenté comme l’inspiratrice des auteurs, paraît toujours actif sur le terrain. Cinq de ses membres ont été abattus lors de frappes américaines en Syrie, après une attaque contre des soldats américains au cours de laquelle trois personnes ont été tuées. Sur le terrain, des habitants de villages syriens patrouillent pour repérer les cellules dormantes de Daech, dans les zones où la coalition n’a pas de forces au sol.
La France participe aussi à la coalition internationale contre l’État islamique à travers l’opération Chammal. Une partie des 600 militaires mobilisés est déployée sur la base française des Émirats arabes unis, où Emmanuel Macron a entamé une visite dominicale pour Noël afin de renforcer le partenariat avec ce pays du Golfe, notamment dans la lutte contre le narcotrafic. Dans ce contexte régional, des échanges avec la Russie ont été évoqués: le porte-parole du Kremlin a indiqué que Vladimir Poutine serait prêt à dialoguer avec le président français, alors qu Emmanuel Macron a estimé qu’il serait utile de parler au président russe pour les Européens.
Cette visite du chef de l’État aux Émirats arabes unis illustre la volonté de la France de maintenir une capacité d’action autonome dans un contexte international tendu, alors que l’année 2025 a été marquée par de nombreuses annonces dans le domaine de la défense. Héloïse Fayet, chercheuse à l’IFRI, institut français des Relations internationales, est l’invitée du journal de midi.
Gérald Darmanin a de nouveau sonné le tocsin contre la criminalité organisée. Dans une interview au Parisien, le ministre de la Justice avertit des dangers d’un point de bascule lorsque l’État hésite à prendre des décisions contre le narcotrafic. Il rappelle toutefois que le nouveau Parquet national anti-criminalité organisée doit être installé dans quinze jours et fonctionnera sur le modèle des parquets financier et antiterroriste.