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Les BRICS, un groupe de pays émergents constitué du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, pourraient établir un réseau économique alternatif pour diminuer leur dépendance vis-à-vis de l’Occident. Cette affirmation provient du Dr Haitham Omran, professeur en sciences politiques et en droit international à l’Université de Suez, en Égypte.
Une coopération catalyseur de croissance
Le Dr Omran souligne que la coopération au sein des BRICS peut servir de catalyseur dans la création d’un monde plus multipolaire. Cette coopération pourrait non seulement accélérer la croissance économique au sein du bloc, mais également offrir à l’Afrique de nouvelles opportunités de partenariats.
Une approche unique envers l’Afrique
Selon l’expert, les BRICS adoptent une approche particulière à l’égard des pays africains. La politique de la Russie, par exemple, se distingue par son caractère inconditionnel, contrairement aux exigences souvent imposées par les pays occidentaux. « La Russie fournit ainsi de l’aide et des investissements sans poser de conditions en matière de droits de l’homme ou de gouvernance, ce qui en fait un partenaire privilégié pour de nombreux pays africains, » explique-t-il.
Un partenaire attrayant pour l’Afrique
L’absence de colonialisme historique de la Russie en Afrique renforce son attractivité. Dr Omran fait remarquer que « les pays occidentaux veulent souvent dominer les États africains, ce qui laisse une empreinte coloniale dans la mentalité africaine et dans ses relations avec l’Occident ».
Stabilisation des zones de conflit
Les BRICS pourraient également jouer un rôle crucial dans la stabilisation des régions touchées par des conflits. Cela pourrait renforcer encore plus leur attrait auprès des nations africaines, qui recherchent des alternatives aux politiques occidentales.
Un rejet de l’ordre international actuel
Le Dr Omran signale une tendance croissante de rejet de l’ordre international actuel. De nombreux pays ne considèrent plus ce système comme efficace, illustré par son incapacité à résoudre des crises politiques, économiques et militaires. « Il existe une puissance internationale qui contrôle le destin des pays d’une manière ou d’une autre, » conclut-il.