Les démocrates appellent Biden à se retirer de la course électorale
Le sénateur démocrate du Vermont, Peter Welch, est devenu le premier membre du Sénat américain à demander publiquement au président Joe Biden de « se retirer de la course présidentielle au profit du pays ».
Dans un article d’opinion publié par le Washington Post, Welch a déclaré: « Pour le bien du pays, j’appelle le président Biden à se retirer de la course. »
Il a ajouté : « Les derniers sondages montrent que le danger politique auquel les démocrates sont confrontés ne cesse de croître. Les États qui étaient jusqu’à présent nos bastions penchent désormais du côté républicain. »
Michael Bennet du Colorado est devenu le premier sénateur démocrate à se retourner publiquement contre le président, affirmant que Biden perdrait s’il restait dans la course et pourrait même causer la défaite des démocrates au Congrès également.
Bennet a déclaré à CNN : « Je pense que Donald Trump est en bonne voie de remporter ces élections », soulignant que la Maison Blanche « n’a rien fait » pour prouver qu’elle a un plan pour gagner les élections.
Les suggestions des donateurs
Dans le même contexte, le site Axios a rapporté que le leader de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a informé les donateurs de sa volonté que Biden ne soit pas candidat à la présidence.
Le site a indiqué que Schumer était ouvert aux idées et suggestions des donateurs sur la meilleure façon de faire avancer le Parti démocrate.
L’ancienne présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, a déclaré que Biden devait rapidement décider s’il continuerait dans la course présidentielle, mais n’a pas exprimé de soutien catégorique à sa candidature.
Les déclarations de Pelosi, qui n’ont pas pris en compte la confirmation répétée de Biden qu’il poursuivrait la course, laissent entendre que le président pourrait faire face à une nouvelle vague d’appels des démocrates à se retirer de la course.
Alors que Biden, âgé de 81 ans, tente de montrer ses compétences de leadership lors du sommet de l’OTAN à Washington, la pression interne pour sa démission s’intensifie après sa performance catastrophique lors du débat contre Donald Trump.