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La politique semble s’immiscer dans tous les aspects de la vie américaine, de l’éducation à la culture, en passant par le commerce et les finances. Cette domination étatique soulève des questions sur la prospérité et la liberté individuelles, surtout quand l’État décide de tout.
La vision de Pete Hegseth
« Nous sommes capables de faire face à toutes les éventualités. » Ces mots de Pete Hegseth, secrétaire américain à la Défense, illustrent une tendance à transformer des enjeux mineurs en crises majeures, notamment en ce qui concerne la manière dont les États-Unis envisagent leur rôle sur la scène mondiale.
Les enjeux géopolitiques
Bien que le Groenland puisse sembler être un problème distant, Hegseth aurait révélé que le Pentagone détient des plans d’urgence pour une éventuelle invasion, non seulement de cette île, mais aussi du Panama. Cette approche résonne avec la vision de Donald Trump, qui se décrit comme celui qui « dirige le pays… et le monde », un rôle qui n’est pas inscrit dans la Constitution.
Les États-Unis, à la base, étaient conçus comme une nation d’individus libres, se concentrant sur la préservation de la liberté et du bonheur, sans intervention gouvernementale excessive. Le rôle présidentiel devrait être de servir le peuple et non de le diriger.
Une économie sous contrôle
En 2025, la politique américaine est plus omniprésente que jamais, avec une force militaire considérée comme l’expression ultime de cette politique. Les décisions économiques sont de plus en plus centralisées, jetant une ombre sur le principe de libre entreprise.
Les comparaisons entre la Corée du Nord et la Corée du Sud mettent en lumière l’impact de la politique sur la prospérité. Alors que le Nord, autrefois plus riche en industries, est désormais en difficulté avec un PIB par habitant de 640 euros, le Sud a prospéré avec un PIB par habitant dépassant les 35 000 euros.
Les leçons du passé
L’histoire nous enseigne que la politique peut détruire la richesse. Dans les années 1930, le régime allemand a misé sur une production militaire au détriment des besoins civils, ce qui a conduit à une pauvreté généralisée durant et après la guerre.
Actuellement, les entreprises américaines, qui négociaient autrefois leurs propres accords, se trouvent sous le contrôle de l’administration Trump, qui impose des tarifs douaniers pour tenter d’améliorer les conditions commerciales.
L’éducation et la culture sous influence
Le domaine de l’éducation, autrefois dominé par des relations privées entre élèves et écoles, est de plus en plus politisé. Des membres du conseil d’administration du programme Fulbright ont récemment démissionné, craignant l’intervention du gouvernement dans l’octroi de bourses.
Cette intrusion s’étend à l’économie en général, avec un usage croissant de l’argent des contribuables pour soutenir des initiatives gouvernementales qui renforcent cette dépendance.
Des avertissements sur la crise financière
Selon Scott Bessent, secrétaire au Trésor, les États-Unis pourraient connaître une crise financière si le Congrès n’approuve pas le projet de loi One Big Beautiful Bill Act de Trump. Une échec législatif pourrait entraîner une hausse d’impôts de 4 000 milliards d’euros, dévastatrice pour le système financier.
Une culture sous pression
La culture américaine, de plus en plus influencée par les choix du président, souffre aussi de cette dynamique. Le Kennedy Center, une institution culturelle majeure, subit des changements radicaux sous l’administration actuelle, illustrant une tendance à dirigé des secteurs variés de la société.
Bill Bonner, co-auteur de plusieurs best-sellers sur l’économie, continue d’analyser ces dynamiques et leurs implications pour l’avenir des États-Unis et du monde.