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Les États-Unis exigent l’exclusion du Hezbollah du gouvernement libanais

by Sara
Les États-Unis exigent l'exclusion du Hezbollah du gouvernement libanais
Liban, États-Unis

Les États-Unis exigent l’exclusion du Hezbollah du gouvernement libanais

Les États-Unis ont exigé que le Hezbollah ne fasse pas partie du gouvernement libanais. La vice-envoyée américaine pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a déclaré vendredi, après une rencontre avec le président libanais Joseph Aoun, qu’elle n’avait « pas peur » du groupe armé « parce qu’ils ont été vaincus militairement ». Toutefois, elle a souligné que le rôle continu du Hezbollah au sein du gouvernement représente une « ligne rouge » pour les États-Unis.

Le Hezbollah affaibli mais toujours influent

Le Hezbollah, un groupe musulman chiite soutenu par l’Iran, est considéré comme affaibli par la récente guerre menée par Israël contre le Liban, mais il maintient un rôle politique significatif. Ortagus a déclaré : « Nous avons établi des lignes rouges claires… que [le Hezbollah] ne pourra pas terroriser le peuple libanais, et cela inclut le fait de faire partie du gouvernement. »

Réaction du Hezbollah

Plus tard dans la journée, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammed Raad, a dénoncé les commentaires d’Ortagus comme une « ingérence flagrante » dans les affaires du Liban. Il a qualifié sa déclaration de « pleine de malice et d’irresponsabilité », ajoutant que cela attaquait un élément de la « vie politique libanaise » et constituait une « ingérence manifeste dans la souveraineté du Liban ».

Visite d’Ortagus et contexte politique

Ortagus est la première haute fonctionnaire américaine à visiter le Liban depuis l’entrée en fonction du président Donald Trump et depuis l’élection d’Aoun à la présidence. Sa visite survient dans un contexte de blocage autour de la formation d’un cabinet au Liban, où les postes gouvernementaux sont répartis selon des lignes confessionnelles. L’allié du Hezbollah, le Mouvement Amal, a insisté pour que tous les ministres chiites soient approuvés, maintenant ainsi le processus dans l’impasse.

Manifestations à Beyrouth

Des comptes libanais sur X ont partagé des photos et des vidéos d’une manifestation près de l’aéroport international Rafik Hariri à Beyrouth, tenue en protestation contre les déclarations d’Ortagus.

_Devant l’aéroport de Beyrouth._

_Route de l’aéroport il y a quelque temps._

Retrait israélien et déploiement des troupes libanaises

Le cessez-le-feu négocié par les États-Unis et la France pour mettre fin aux combats fin novembre avait fixé un délai de 60 jours pour le retrait d’Israël du sud du Liban, le retrait des combattants et des armes du Hezbollah, ainsi que le déploiement des troupes libanaises dans la région. Cependant, les forces israéliennes sont restées dans le sud du Liban pour mener des opérations de démolition dans les villages frontaliers, et la date limite de retrait a été prolongée jusqu’au 18 février.

Ortagus a fait référence à cette nouvelle date de retrait vendredi, mais n’a pas explicitement déclaré que l’armée israélienne se retirerait du territoire libanais. « Le 18 février sera la date de redéploiement, lorsque les [troupes israéliennes] termineront leur redéploiement, et bien sûr, les [troupes libanaises] les suivront », a-t-elle déclaré.

source:https://www.aljazeera.com/news/2025/2/7/us-demands-hezbollah-be-omitted-from-lebanon-government

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