Table of Contents
Les étudiants s’opposent aux partisans de Sheikh Hasina en Bangladesh
Des centaines d’étudiants arborant des bâtons de bambou ont défilé aujourd’hui à Dhaka, la capitale du Bangladesh, en réponse à un appel des partisans de l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina pour commémorer le 49e anniversaire de l’assassinat de son père.
Un climat de tension
Sergeis Alam, l’un des leaders de l’organisation étudiante derrière les manifestations de juillet qui ont conduit à la chute de Hasina, a déclaré : « Le parti Awami League (le parti de Sheikh Hasina) tentera de provoquer le désordre aujourd’hui sous prétexte que c’est un jour de deuil. Nous resterons dans les rues pour résister à de telles tentatives. »
Un symbole du passé douloureux
Les étudiants, prêts à faire face aux partisans de Hasina, ont investi la rue menant à l’ancienne résidence familiale de l’ancienne Première ministre, un lieu où son père et ses frères ont été assassinés lors d’un coup d’État militaire en 1975. Cet endroit était auparavant un musée dédié à Sheikh Mujibur Rahman, héros de l’indépendance, mais a récemment été vandalisé et incendié par des foules après la chute de Sheikh Hasina.
Appel à la prière et à la commémoration
Dans son premier message depuis son départ pour l’Inde le 5 août, Sheikh Hasina a demandé à ses partisans, il y a deux jours, de « prier pour le salut de toutes les âmes » et de déposer des couronnes de fleurs dans sa maison d’enfance à Dhaka.
Changements dans les célébrations officielles
Durant le règne de Sheikh Hasina, qui a duré 15 ans, la participation aux rassemblements pour commémorer l’assassinat de son père le 15 août était obligatoire pour les fonctionnaires. Cependant, le gouvernement par intérim du Bangladesh a récemment annulé cette célébration nationale, demandant aux employés de poursuivre leurs activités normalement.
Demandes d’enquêtes
Sheikh Hasina a également exigé, dans son dernier communiqué, la tenue d’enquêtes sur les crimes et les actes de vandalisme, appelant à identifier et à traduire en justice les responsables.
Critiques sur la répression des manifestations
Ce message a été diffusé après que la cour a informé qu’elle pourrait poursuivre des enquêtes concernant Sheikh Hasina et six de ses responsables sur des meurtres commis lors des violences du mois dernier. Les forces de police ont fait l’objet de vives critiques pour leur répression sanglante des manifestations anti-gouvernementales, ayant causé la mort de 450 personnes, dont 42 agents de sécurité.