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Angela Merkel, figure marquante de la politique allemande et ancienne chancelière, dévoile des aspects inédits de son mandat dans ses mémoires intitulées *Freiheit* (*Liberté*). Prévue pour être publiée le 26 novembre, l’ouvrage suscite déjà un grand intérêt, avec des extraits révélant sa vision du monde et ses décisions marquantes.
Des choix stratégiques concernant l’OTAN
Dans ses mémoires, Merkel évoque sa décision de bloquer l’entrée de l’Ukraine et de la Géorgie dans l’OTAN en 2008, craignant une réaction agressive de la Russie. Elle explique que cette décision, prise lors d’une réunion à Bucarest, aurait pu être interprétée par Vladimir Poutine comme une provocation. Selon Merkel, cette décision visait à éviter une escalade militaire.
Une relation tendue avec Donald Trump
Angela Merkel aborde également sa relation avec Donald Trump, qu’elle a jugée difficile. Lors de leur première rencontre en 2017, elle a constaté que Trump semblait fasciné par les dirigeants autocratiques, en particulier Poutine. Merkel souligne que la discussion a été marquée par les critiques de Trump envers l’Allemagne, en particulier concernant l’accueil des réfugiés et les dépenses militaires.
Un soutien affiché pour Kamala Harris
Dans ses écrits, Merkel exprime son soutien à Kamala Harris, espérant qu’elle deviendrait la première femme présidente des États-Unis. Elle note que l’issue des prochaines élections présidentielles américaines reste incertaine, mais son désir est clair : voir une femme à la tête de la plus grande puissance mondiale.
La politique de portes ouvertes durant la crise migratoire
Un des choix les plus controversés de Merkel a été sa décision de maintenir les frontières ouvertes pendant la crise migratoire de 2015. Elle défend cette position, arguant que fermer les frontières aurait sapé la crédibilité des valeurs européennes. En réponse aux critiques actuelles de son parti, la CDU, elle rejette l’idée de renvoyer les immigrants à la frontière allemande, considérant cela comme une illusion.
Critiques à l’encontre de la CDU
Merkel critique également la direction actuelle de la CDU, faisant valoir que le parti doit être ouvert à une coalition avec les Verts lors des prochaines élections. Elle s’oppose au chef de la CDU, Markus Söder, qui a exclu cette possibilité, considérant que la communication sur les Verts est inappropriée.


