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Les Revers de la Politique Économique de Meloni en Italie

by Sara
Les Revers de la Politique Économique de Meloni en Italie
France

Giorgia Meloni, première ministre italienne depuis octobre 2022, a connu une transformation économique marquante en deux ans, oscillant entre promesses électorales et réalités gouvernementales. Cette période a été marquée par des changements radicaux dans la politique économique, levant des interrogations sur la cohérence de ses décisions face à ses électeurs.

Une politique économique en mutation

En seulement 24 mois, Meloni a effectué des inversions de cap qui ont choqué bon nombre d’observateurs. Elle a d’abord rejeté l’austérité, pour signer ensuite un nouveau Patto di stabilità exigeant des coupes budgétaires significatives. Ce retournement a été perçu comme une nécessité face à une situation économique difficile, mais il a également suscité des critiques quant à la cohérence de ses engagements précédents.

Les promesses faites pendant la campagne électorale sur la protection des actifs stratégiques et la lutte contre la finance spéculative se sont estompées, notamment avec l’accueil du dirigeant de Blackrock, Larry Fink. Ce changement de ton vis-à-vis des grandes institutions financières a surpris de nombreux électeurs.

Le changement de cap sur les retraites

Une autre promesse clé, celle de réformer la riforma Fornero pour instaurer la Quota 41 (retraite après 41 ans de cotisation), a été largement abandonnée. Au lieu de cela, le gouvernement a introduit la Quota 103, permettant une retraite à 62 ans seulement après 41 ans de cotisation, une option qui attire peu d’adeptes.

Les réductions des pensions pour des centaines de milliers de fonctionnaires ont également été une source de mécontentement, en particulier face à une crise du secteur médical, forçant le gouvernement à revoir partiellement ces mesures.

Les conséquences des décisions fiscales

D’une promesse d’abolir les accises, Meloni a finalement décidé d’augmenter celles sur le gasoil, provoquant la colère des automobilistes et des transporteurs. Elle a aussi instauré une nouvelle approche fiscale, avec la mise en place d’une anagrafe des comptes bancaires pour surveiller les transactions citoyennes, une mesure qui avait été fortement critiquée lors de son annonce initiale.

En matière de TVA, malgré les promesses de réduction sur les biens de première nécessité, des augmentations ont été observées, notamment sur les pannolini (couches) dont la TVA est passée de 5% à 10%, annulant ainsi les bénéfices espérés par les consommateurs.

La messa à gara des concessions balnéaires

Meloni a également fait volte-face concernant les concessions balnéaires. Initialement opposée à leur mise en concurrence, son gouvernement a, après plusieurs mois d’hésitations, confirmé la nécessité de lancer des appels d’offres d’ici 2027, provoquant la colère des acteurs du secteur.

Ce revirement a été largement interprété comme un signal de la volonté de son gouvernement de se conformer aux exigences européennes, malgré les promesses faites aux électeurs en faveur de la protection des intérêts locaux.

Conclusion des ajustements fiscaux

Alors que Meloni continue de naviguer à travers ces transitions, les électeurs restent perplexes quant à ses engagements de campagne face aux réalités des politiques mises en œuvre. Les ajustements fiscaux et les coupes budgétaires continueront d’être des sujets de débat, alors que l’Italie cherche des solutions pour stimuler son économie tout en gérant les attentes de ses citoyens.

Note: Les images n’ont pas été ajoutées car aucune image valide n’était fournie dans le contenu original.

Giorgia Meloni | Politique | Italie | Économie | Austerité | Taxes | France

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