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Les consommateurs influencés par les tendances alimentaires sur les réseaux sociaux ont contribué à augmenter les ventes au détail en janvier, allégeant ainsi la pression sur les magasins de centre-ville après une période festive morose.
Augmentation des Dépenses
Barclays a rapporté que les dépenses par carte de crédit et de débit ont augmenté de 1,9 % par rapport à l’année précédente en janvier, marquant la plus forte hausse depuis mars 2024.
Influence des Réseaux Sociaux
Ce retournement a été soutenu par une augmentation de 10,7 % des dépenses discrétionnaires dans les produits de santé et de beauté, représentant le taux de croissance le plus fort pour ce secteur en plus de trois ans. Cela s’explique par l’influence grandissante des influenceurs sur les choix d’achat des consommateurs.
Tendances de Consommation
Bien que le commerce reste difficile pour de nombreux détaillants, les tendances de santé, amplifiées par les recommandations des personnalités des médias sociaux, se sont révélées être un moteur essentiel des ventes en ligne et en magasin. Un consommateur sur cinq (19 %) a déclaré avoir récemment été influencé par des contenus sur les réseaux sociaux pour effectuer un achat dans le domaine de la santé ou de la beauté, ce chiffre atteignant 40 % chez la génération Z.
Un pourcentage encore plus élevé, soit deux cinquièmes (41 %), a affirmé avoir récemment acheté des produits ou services en réponse à des tendances de bien-être populaires.
Produits en Forte Croissance
Les compléments alimentaires, les vitamines et les gammes alimentaires riches en protéines figurent parmi les tendances sur les réseaux sociaux qui ont le plus souvent entraîné des augmentations de ventes.
Performances dans le Secteur du Divertissement
Les cinémas et les lieux de divertissement ont également enregistré de bonnes performances, avec une hausse de 8,1 % par rapport à l’année précédente en janvier. Les revenus des cinémas ont seulement augmenté de 15,1 %, attirant les spectateurs avec des films familiaux tels que Mufasa : Le Roi Lion et Sonic the Hedgehog 3.
État du Commerce de Détail
Une enquête distincte menée par le British Retail Consortium (BRC) a révélé que les ventes de produits alimentaires et non alimentaires avaient augmenté en janvier, bien que cette meilleure performance n’ait pas compensé la mauvaise passe des détaillants durant le « quart d’or » d’octobre à décembre.
Les entreprises ont exprimé des inquiétudes face à l’incertitude économique, aux taux d’intérêt élevés et aux craintes de nouvelles hausses de prix qui ont freiné les dépenses des consommateurs et réduit les bénéfices.
Prévisions Économiques
Les bénéfices devraient subir un nouveau coup en avril avec la mise en œuvre de taxes d’emploi plus élevées annoncées dans le budget d’octobre de Rachel Reeves et une augmentation du salaire minimum. Le secteur a averti que ces coûts accrus pourraient entraîner des pertes d’emplois et une hausse des prix.
Le BRC a rapporté un retour à des conditions de commerce plus normales au cours des trois mois précédant janvier, mais a averti que cela pourrait être de courte durée.
Chiffres Clés
Les ventes au détail totales ont augmenté de 2,6 % par rapport à l’année précédente en janvier, contre un taux de croissance de 1,2 % en janvier 2024. Le mois dernier, le BRC avait signalé une augmentation de seulement 0,4 % des ventes au cours des trois mois précédents par rapport à la même période de l’année précédente.
Marché des Équipements Électroniques
Les ventes d’ordinateurs, de téléphones et d’autres articles ménagers ont également bondi en janvier, inversant une baisse de 2,8 % des achats non alimentaires l’année précédente pour gagner 2,5 % ce mois-ci.
Les magasins alimentaires ont également connu une progression, augmentant leurs ventes de 2,8 % par rapport à l’année précédente, bien que cela représente un ralentissement par rapport à une hausse de 6,1 % à janvier 2024.
Dépenses Essentielles
Barclays a noté que ses indicateurs de dépenses essentielles avaient montré une légère augmentation de 0,1 % en janvier, mettant fin à quatre mois consécutifs de baisse.
Jack Meaning, économiste en chef au Royaume-Uni pour Barclays, a déclaré que la probabilité de taux d’intérêt plus bas cette année pourrait stimuler les dépenses des consommateurs. Cependant, une prévision de la Banque d’Angleterre selon laquelle l’inflation atteindrait un nouveau pic de 3,7 % à l’automne est susceptible d’avoir l’effet inverse.