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Alors que la rencontre tant attendue entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine approche, l’Europe intensifie ses efforts pour s’assurer que ses préoccupations, notamment celles liées à l’Ukraine, soient prises en compte. Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, a annoncé la convocation d’une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE le 11 août.
Réunion exceptionnelle de l’UE
Kaja Kallas a souligné l’importance de la participation de l’Ukraine et de l’UE dans tout accord entre les États-Unis et la Russie. Dans un communiqué, elle a affirmé : *« Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE, car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe. »* La réunion se tiendra en ligne, et les ministres discuteront des prochaines étapes à envisager, alors que Kiev craint un éventuel accord qui pourrait lui être défavorable.
Appels à l’unité
Dans le cadre de cette dynamique diplomatique, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a exprimé sa volonté d’être associé aux discussions. Le 15 août, les deux présidents se retrouveront en Alaska pour tenter de trouver une issue au conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine depuis février 2022. Cependant, il semble que Zelensky ne sera pas présent à cette rencontre, malgré les appels croissants pour qu’il y participe.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a insisté sur le fait qu’il serait inacceptable de discuter des enjeux territoriaux sans consulter les Européens et les Ukrainiens. *« La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine, »* ont averti plusieurs dirigeants européens dans un communiqué commun.
Les enjeux du sommet
Les attentes concernant la réunion Trump-Poutine sont élevées, notamment en ce qui concerne le futur des territoires contrôlés par la Russie en Ukraine. Trump a récemment évoqué l’idée d’un règlement qui impliquerait des échanges de territoires, mais sans entrer dans les détails. Actuellement, l’armée russe contrôle environ 20 % du territoire ukrainien, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes parmi les alliés de l’Ukraine.