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En février, le taux de chômage dans la zone euro a atteint un niveau historique de 6,1 %, selon les données publiées par Eurostat. Ce chiffre, le plus bas depuis l’introduction de l’euro en 1999, marque une légère baisse par rapport à janvier, où le taux était de 6,5 %.
État du marché de l’emploi en Eurozone
En valeur absolue, le nombre de personnes sans emploi a diminué de 70 000, portant le total à 10,58 millions d’individus dans la zone euro. Cependant, des disparités significatives subsistent entre les différents pays membres.
Les disparités entre les pays
Les taux de chômage varient considérablement d’un pays à l’autre. L’Espagne affiche le taux le plus élevé, à 10,4 %, suivie par la Suède avec 9 % et la Finlande à 8,8 %. La Grèce enregistre également un taux élevé de 8,6 %, bien que celui-ci ait récemment diminué.
À l’opposé, la Pologne présente le taux de chômage le plus bas d’Europe, à 2,6 %. Malta et la République tchèque suivent de près, tandis que l’Allemagne se classe cinquième avec un taux stable de 3,5 %.
Méthodologie de calcul du chômage
Eurostat utilise une méthode harmonisée pour calculer le taux de chômage, afin de rendre les chiffres comparables à l’international. Cette méthode diffère de celle de la Bundesagentur für Arbeit en Allemagne, expliquant pourquoi les chiffres d’Eurostat sont souvent inférieurs à ceux fournis par l’agence allemande.
Perspectives économiques
Malgré la baisse du taux de chômage, l’économie de la zone euro continue de faire face à des défis. Une enquête mensuelle menée par S&P Global indique que le secteur industriel éprouve des difficultés, le PMI (indice des directeurs d’achat) restant sous la barre des 50 points, seuil au-dessus duquel une croissance économique est généralement signalée.
Cependant, les économistes anticipent une éventuelle reprise. Le chef économiste de la Hamburg Commercial Bank, Cyrus de la Rubia, a déclaré : « Un tournant économique pourrait être imminent, même si cela se produit lentement. »