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Ce matin, l’actualité met en lumière le futur parc du Ramier à Toulouse, tout en s’intéressant à l’histoire fascinante de cette île, comme l’évoque Géraud Delbès dans Qu’es Aquò.
Géographie de l’île du Ramier
L’île du Ramier se situe au sud de Toulouse et comprend plusieurs îlots. Du nord au sud, nous avons les îlots de Banlève, l’île du Grand Ramier, l’île d’Empalot, l’îlot des Lapins, et enfin, l’île de la Saudrune. Ces îles ont longtemps été isolées du reste de la ville, et il a fallu attendre le XIXe siècle pour qu’un premier pont soit construit.
Le premier pont de l’île du Ramier
Le premier pont, connu sous le nom de pont Saint-Michel, a été construit en 1844. Cependant, en 1875, une crue dévastatrice de la Garonne a emporté ce pont. Un nouvel ouvrage a été érigé en 1890, mais avec le développement de l’île du Ramier, le pont s’est avéré trop étroit, nécessitant la construction d’un troisième pont entre 1955 et 1961.
Le Stadium de Toulouse
Parlons maintenant du Stadium de Toulouse, qui a commencé à être construit en 1936. Les travaux ont été ralentis par la Seconde Guerre mondiale, et le Stadium n’a été achevé qu’en 1950. L’île du Ramier est également un site d’activités industrielles, notamment avec l’inauguration de la centrale hydroélectrique du Ramier en 1918, qui produit de l’électricité entre l’île du Grand Ramier et l’île d’Empalot. Cette usine appartient à la ville de Toulouse et est dotée depuis 38 ans d’une passe à poissons.