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Le cinéma regorge de films d’action ou de guerre mettant en avant la figure du tireur d’élite. Mais que serait-il sans son arme, le fameux fusil de sniper ? Dès la guerre d’Indépendance américaine (1775-1783), des insurgés, précédemment chasseurs ou coureurs des bois, sont équipés de fusils spéciaux, capables de tirer avec précision à plusieurs centaines de mètres. Ils ciblent particulièrement les officiers britanniques pour désorganiser les actions ennemies.
Les avancées technologiques
L’arrivée de nouvelles technologies va progressivement améliorer la cadence de tir, la précision et donc la létalité des fusils de sniper. Parmi ces innovations, on peut citer :
- Les balles Minié, qui sont plus aérodynamiques.
- Le chargement par la culasse, qui est beaucoup plus rapide que le chargement par la bouche.
- La poudre sans fumée, qui est plus discrète.
- La lunette de tir, qui permet de viser plus loin.
Le sniper moderne
Si le terme de Sharpshooter (tireur d’élite) existe depuis longtemps, c’est durant la Seconde Guerre mondiale que le terme sniper s’impose véritablement. L’URSS met en avant ses tireurs d’élite, dont les cent meilleurs totalisent 12 000 victimes, principalement des officiers ou des soldats spécialisés.
Une arme psychologique
Le sniper représente une arme psychologique qui terrorise et immobilise les soldats dans sa ligne de mire, tout comme les civils. Pendant le siège de Sarajevo, entre 1992 et 1995, l’avenue principale de la ville est surnommée Sniper Alley, où près de 1 300 civils sont tués ou blessés. Il est important de rappeler que le tir ne constitue qu’une infime partie du travail du sniper, qui reste souvent invisible pour observer et rapporter des informations.
