Table of Contents
Dans une allocution enregistrée depuis le siège du Conseil des ministres à Tripoli, Dbeiba a souligné : « Ceux qui persistent dans la corruption ou le chantage ne seront pas épargnés. Notre objectif est une Libye débarrassée des milices et de la corruption. »
Le Premier ministre a également reçu une délégation de hautes personnalités de Misrata, qui ont exprimé leur soutien fort et constant à sa vision visant à mettre fin à l’autorité des groupes armés et à renforcer celle de l’État, selon le gouvernement.
Les affrontements armés : un bilan lourd
La semaine dernière, Tripoli a connu les pires affrontements depuis plusieurs années entre groupes armés. Certains étaient loyaux au gouvernement d’unité nationale, d’autres proches du Conseil présidentiel. Selon l’ONU, au moins huit personnes ont été tuées dans ces violences.
Le gouvernement a annoncé un cessez-le-feu mercredi dernier, mettant fin aux combats les plus récents.
Conséquences des combats et tensions entre factions
Ces violences ont suivi l’assassinat du chef de l’« Appui à la stabilité », Abd al-Ghani al-Kikli, surnommé Gnewwa, ainsi que la défaite subie par cette force face aux factions alliées à Dbeiba.
Cette force est placée sous l’autorité du Conseil présidentiel, arrivé au pouvoir en 2021 avec le gouvernement d’unité nationale dirigé par Dbeiba, dans le cadre d’un processus soutenu par les Nations unies. Le siège de l’« Appui à la stabilité » est situé dans le quartier densément peuplé d’Abu Salim.
Découverte macabre à Tripoli
Le ministère de l’Intérieur a annoncé la découverte de neuf corps en décomposition dans un réfrigérateur de la morgue de l’hôpital Al-Khadra à Abu Salim. Il a indiqué que l’Agence de sécurité nationale n’avait pas informé les autorités de cette présence macabre.
Un pays en proie à l’instabilité depuis 2011
Depuis la chute du régime en 2011, la Libye connaît une instabilité politique et sécuritaire persistante. Cette situation est alimentée par des divisions internes qui empêchent la tenue d’élections générales inclusives, laissant le pays dans un état de fragmentation et de tensions permanentes.