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L’impact des politiques de Netanyahu sur Entité sioniste et l’Iran
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu persiste dans une approche militaire qui semble servir les intérêts de l’Iran. Selon l’analyste Denis Ross, son objectif de maintenir Entité sioniste dans un état de menace constante est une stratégie visant à forcer les Israéliens à envisager l’exil, tout cela sans l’implication directe de l’Iran. Pour échapper à cette situation délicate, Entité sioniste devrait mettre fin à la guerre à Gaza et réduire la pression sur l’Autorité palestinienne, tout en concentrant ses efforts sur des initiatives diplomatiques avec les pays arabes ayant normalisé leurs relations avec Entité sioniste.
Une perte inévitable
D’après Ross, le retrait d’Entité sioniste à ce stade représenterait une défaite, mais rester en place pourrait également être considéré comme une perte, permettant à l’Iran de continuer à affaiblir Entité sioniste sur de multiples fronts, notamment contre le mouvement islamiste Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, ainsi que divers groupes armés en Cisjordanie.
Menaces pour la survie d’Entité sioniste
Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a déclaré que la « migration inverse » représenterait la fin d’Entité sioniste, espérant qu’une pression militaire soutenue inciterait les Israéliens à quitter la région sans que l’Iran ne soit impliqué dans un conflit direct. Le chemin à suivre pour Entité sioniste serait que Netanyahu et les membres les plus radicaux de son gouvernement annoncent la fin de la guerre en échange de la libération des prisonniers, ce qui ferait pression sur le nouveau chef de Hamas, Yahya Sinwar, pour mettre un terme aux attaques iraniennes.
Une stratégie alternative
Le « vrai succès » de cette guerre, selon Ross, réside dans le retrait des forces israéliennes de Gaza pour faire place à un leadership « séculier » allié d’Entité sioniste, capable de gérer la région. Cela nécessiterait que Netanyahu renforce les efforts diplomatiques d’Entité sioniste avec les pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations.
Si un cessez-le-feu touche effectivement à sa fin et que Netanyahu et son gouvernement acceptent les propositions, les combats pourraient diminuer. Dans le nord, Hezbollah pourrait cesser ses attaques en cas de trêve à Gaza, contribuant ainsi à stabiliser la région.
Les conséquences des opérations militaires israéliennes
En Cisjordanie, l’auteur met en garde contre les opérations militaires israéliennes qui profitent à l’Iran en déstabilisant l’Autorité palestinienne, ce qui permettrait à l’influence iranienne de croître. Il est essentiel qu’Entité sioniste cesse de bloquer les taxes de l’Autorité palestinienne, qui ne verse actuellement que 50 % des salaires de ses employés, y compris les forces de sécurité. Cela pourrait atténuer la violence croissante issue des colonies et autoriser les Palestiniens à travailler en Entité sioniste pour diminuer le taux de chômage.
Ross insiste sur le fait qu’Entité sioniste doit faire face à la stratégie de l’Iran conçue pour affaiblir le pays par l’isolement régional et les conflits aux frontières, en poursuivant les accords de normalisation avec les nations arabes. Cette voie pourrait renforcer la stabilité future d’Entité sioniste dans la région.