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La Hongrie, sous le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban, a récemment adopté une loi interdisant les Pride Parades, marquant ainsi une étape significative dans la lutte pour les droits LGBTQ dans le pays. Cette décision a été prise après un vote au parlement où 136 des 199 députés présents ont approuvé le projet de loi.
Protestations au parlement
Lors du vote concernant l’interdiction des Pride Parades, des membres de l’opposition, appartenant à la formation politique Momentum, ont réagi en allumant des fumigènes au sein de l’assemblée. Cette action a conduit à une interruption de la séance afin d’évacuer la fumée. Pendant ce temps, plus de mille personnes se sont rassemblées dans les rues de Budapest pour manifester contre cette décision.
Sanctions sévères pour les participants
Les autorités justifient cette interdiction en invoquant des lois visant à protéger les enfants. En effet, la législation en vigueur depuis 2021 interdit aux mineurs d’accéder à des informations concernant des personnes non hétérosexuelles. De plus, les personnes qui participeraient à des manifestations non autorisées pourraient être identifiées grâce à un système de reconnaissance faciale et risqueraient des amendes pouvant atteindre 500 euros.
Engagement des organisateurs
Malgré cette interdiction, les organisateurs de la Pride Parade à Budapest ont exprimé leur détermination à maintenir l’événement prévu pour le 28 juin. Selon Mate Hegedus, le porte-parole de la parade, les participants souhaitent continuer à exprimer leur soutien à la communauté LGBTQ, même en cas de sanctions financières. Le maire de Budapest, Gergely Karácsony, a également soutenu cet événement, affirmant qu’il pourrait être plus grand que jamais auparavant.