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L’OCDE relève ses prévisions de croissance mondiale
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a revu à la hausse ses perspectives pour l’économie mondiale, soutenue par une croissance plus forte que prévu aux États-Unis et en Chine.
L’économie mondiale devrait croître de 3,1 % cette année et de 3,2 % en 2025, a déclaré l’organisation basée à Paris jeudi.
Des perspectives optimistes
Les prévisions révisées, comparées aux projections de février de 2,9 % en 2024 et 3 % l’année prochaine, montrent des signes d’amélioration du contexte mondial malgré une croissance modeste. L’OCDE souligne que l’impact des conditions monétaires plus strictes se fait sentir, notamment sur les marchés du logement et du crédit, mais que l’activité mondiale reste relativement résiliente. L’inflation diminue plus rapidement que prévu, et la confiance du secteur privé s’améliore.
Des disparités de croissance entre les pays
L’OCDE constate que la reprise économique varie largement d’un pays à l’autre, avec des résultats plus mitigés en Europe et dans la plupart des pays à faible revenu, compensés par une forte croissance aux États-Unis et dans de nombreuses grandes économies émergentes.
Ainsi, les États-Unis devraient afficher une croissance de 2,6 % cette année et de 1,8 % en 2025, tandis que la Chine, deuxième puissance économique mondiale, devrait progresser de 4,9 % en 2024 et de 4,5 % l’année suivante.
L’eurozone devrait connaître une croissance de 0,7 % cette année et de 1,5 % en 2025, selon les prévisions.
Des incertitudes persistent
Malgré ces éclaircies, l’OCDE souligne que des « incertitudes substantielles » continuent de planer sur les perspectives mondiales, notamment en raison des tensions au Moyen-Orient. Cependant, les risques deviennent « mieux équilibrés ».
Les tensions géopolitiques demeurent un risque significatif à court terme, en particulier si les conflits en évolution au Moyen-Orient venaient à s’intensifier et à perturber les marchés énergétique et financier, ce qui pourrait entraîner une augmentation de l’inflation et une réduction de la croissance, a averti l’organisation.