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L’ONU élargit l’accusation de crime contre l’humanité en Ukraine

by charles
Ukraine

Une commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies sur l’Ukraine accuse la Russie de crimes contre l’humanité et décrit une extension de l’aire d’action des attaques de drones. Le rapport publié lundi 27 octobre étend l’accusation à une zone le long du fleuve Dniepr couvrant plus de 300 km, traversant les régions de Dnipropetrovsk, Kherson et Mykolaïv. Selon le document, « plus d’un an » de bombardements ciblent des civils et des infrastructures essentielles. La commission précise aussi des déportations de civils et affirme que ces actes constituent des crimes de déportation et de transferts.Elle précise qu’elle n’agit pas au nom de l’ONU et n’est pas reconnue par Moscou, mais a interviewé 226 personnes et étudié plus de 500 vidéos.

Extension de l’accusation le long du fleuve Dniepr

La Commission d’enquête précise que l’accusation s’étend désormais « sur plus de 300 km » le long du fleuve Dniepr, traversant les régions de Dnipropetrovsk, Kherson et Mykolaïv. Cette extension s’appuie sur le nouveau document publié par les experts indépendants et confirme une portée plus vaste que prévu initialement. Le texte souligne aussi que ces zones restent marquées par des attaques ciblant des civils et des infrastructures essentielles.

Vue des zones touchées le long du fleuve Dniepr
Extrait du rapport ONU sur les zones touchées le long du Dniepr.

Témoignages et chiffres clés

Elle rappelle que « plus d’un an » de bombardements ont été menés contre un large éventail de cibles civiles, telles que des personnes, des maisons et des points de distribution humanitaire. Le rapport précise que les attaques « ciblent intentionnellement les civils et les objets civils » et qu’elles contraignent « des milliers de personnes à fuir ». Selon le document, 226 personnes ont été interrogées et plus de 500 vidéos ont été examinées.

Elle décrit aussi des déportations et un « transfert forcé de population », et souligne que des civils ont été contraints de marcher 10 à 15 kilomètres pour atteindre les lignes ukrainiennes dans une « zone opérationnelle hautement dangereuse ».

Contexte légal et réactions

La commission, créée par le Conseil des droits de l’homme dans le sillage de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022, n’est pas reconnue par Moscou et ne parle pas au nom de l’ONU; elle n’a obtenu aucune assistance des autorités russes.

Elle indique que les attaques visent des civils et des infrastructures essentielles et que les accusations élargies concernent désormais aussi le « crime contre l’humanité de transfert forcé de population ». Fin mai, elle avait déjà conclu que des attaques dans la région de Kherson constituaient le crime contre l’humanité de « meurtres ».

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