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Louanges de l’ONU pour les pourparlers de paix soudanais à Genève
L’ONU a qualifié les discussions entre les parties en conflit au Soudan de « premier pas encourageant », quelques heures seulement avant la fin d’une réunion entre les deux parties à Genève avec la participation d’un envoyé de l’organisation internationale.
Réunions diplomatiques pour la paix au Soudan
Selon la porte-parole de l’ONU, Alessandra Vellucci, l’envoyé diplomatique algérien, Ramtane Lamamra, se dit optimiste quant à la volonté des délégations de dialoguer avec lui sur les questions cruciales concernant la situation au Soudan, cherchant la collaboration nécessaire des parties en conflit. Le représentant personnel du Secrétaire général de l’ONU au Soudan compte désormais sur les deux parties pour concrétiser rapidement leur volonté de dialogue avec des progrès tangibles sur le terrain, que ce soit dans la mise en œuvre des accords existants ou à travers d’éventuels engagements unilatéraux.
Contexte du conflit au Soudan
Les affrontements au Soudan font rage depuis avril 2023 entre l’armée dirigée par le général de corps d’armée Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, dirigées par le général de corps d’armée Mohamed Hamdan Dagalo « Hemetti ». Des experts en affaires humanitaires, sécuritaires et militaires des deux parties ont participé aux pourparlers, se concentrant notamment sur l’aide humanitaire et la protection des civils.
Importance des pourparlers de Genève
Les pourparlers, qui se sont déroulés du 11 au 19 juillet à Genève, ont été tenus en sessions à huis clos. Lamamra a rencontré alternativement les deux délégations, totalisant environ 20 séances. Le conflit au Soudan a causé la mort de milliers de personnes et entraîné le déplacement de plus de 10 millions, selon les Nations Unies. Un rapport appuyé par l’ONU à la fin juin a indiqué que près de 25,6 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population soudanaise, font face actuellement à une « grave insécurité alimentaire ».
Absence de solution militaire
La représentante permanente des États-Unis auprès du Conseil de sécurité, Linda Thomas-Greenfield, a souligné qu’il n’y avait pas de solution militaire au Soudan. Elle a déclaré que son pays exerce des pressions sur les États fournissant des armes aux parties en conflit. Thomas-Greenfield a affirmé : « Nous faisons plus que des paroles, nous exerçons des pressions sur ces pays, qui ne sont pas un seul pays mais plusieurs, et non pas une seule partie mais les deux parties, c’est pourquoi cette guerre persiste. Nous agissons plus que par des mots concernant l’engagement avec eux ».