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L’Union européenne est prête à réagir aux droits de douane américains, en ciblant particulièrement les « services numériques » fournis par les géants de la technologie des États-Unis. Cette annonce a été faite par la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, lors d’un entretien sur RTL le 3 avril.
Une réponse en deux temps
Sophie Primas a précisé que deux séries de ripostes sont envisagées. La première devrait entrer en vigueur à la mi-avril et correspondra à la première attaque des États-Unis sur l’aluminium et l’acier. La seconde série de mesures sera probablement prête d’ici la fin du mois d’avril et concernera un éventail plus large de produits et de services.
Le soutien des leaders européens
Le vice-chancelier allemand, Robert Habeck, a confirmé que « tout est sur la table » pour cette riposte. Les dirigeants européens espèrent que cette démonstration de force incitera l’administration américaine à engager des négociations, en raison de la taille de leur marché intérieur qui compte 450 millions de consommateurs.
Les conséquences pour l’économie mondiale
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a qualifié les nouvelles taxes américaines de « coup dur pour l’économie mondiale ». Elle a exprimé sa profonde déception face à cette décision et a souligné qu’il était encore temps de répondre aux préoccupations par la négociation. Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, reste en contact permanent avec ses homologues américains afin de résoudre les tensions.
La détermination européenne
Ursula von der Leyen a réaffirmé que l’Europe s’efforcerait de réduire les obstacles commerciaux, plutôt que de les renforcer. Elle a averti que les Européens sont également « prêts à réagir » si nécessaire, suite à l’entrée en vigueur, le 12 mars, des taxes américaines de 25 % sur l’acier et l’aluminium.