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Le procès de Luis Rubiales, ancien président de la fédération espagnole de football, s’est ouvert aujourd’hui à Madrid, où il est accusé d’agression sexuelle. Cette affaire fait suite à un incident survenu lors de la Coupe du Monde féminine de football, qui a choqué l’Espagne et au-delà.
Accusations et contexte du procès
Luis Rubiales est accusé d’avoir embrassé Jennifer Hermoso contre son gré. La procureur a requis une peine de deux ans et demi de prison à son encontre. Ce procès survient près d’un an et demi après le baiser controversé lors de la cérémonie de remise des médailles, après la victoire de l’équipe féminine espagnole contre l’Angleterre en finale.
Témoignages et déroulement judiciaire
Le premier jour du procès a vu Jennifer Hermoso, attaquante de 34 ans jouant au Mexique pour Tigres Femenil, témoigner. Elle a fait le déplacement spécialement pour l’audience. Le procès, qui se déroule devant le tribunal de Madrid, devrait entendre Rubiales et les autres co-accusés à partir du 12 février, avec une conclusion prévue le 19 février. Le verdict est attendu après quelques jours ou semaines.
Impact du scandale sur le football espagnol
Le baiser de Rubiales a éclipsé la célébration du titre mondial des Espagnoles en août 2023. Bien qu’il ait déclaré que le baiser était consensuel, Hermoso a démenti cette affirmation et a porté plainte. Suite à ce scandale, Rubiales a démissionné de son poste à la tête de l’RFEF et a été suspendu pour trois ans par la FIFA.
Co-accusés et autres implications
En plus de Rubiales, le procès implique également l’ancien entraîneur de l’équipe nationale féminine, Jorge Vilda, l’ex-directeur sportif Albert Luque, et l’ancien directeur marketing du RFEF, Rubén Rivera. Ils sont accusés de coercition à l’égard de Hermoso pour qu’elle ne le dénonce pas. La procureur a également demandé une indemnisation de 50 000 euros pour la victime, ainsi que des peines de prison pour ses co-accusés.